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❝ Mon personnage ❞
• Type de personnage :
• Célébrité sur l'avatar : Christian Bale
• Nationalité : Américain, de pure souche
• Âge : 35 ans
• Profession : Météorologue & chasseur de tornades
• Employeur : Institut météorologique de Medford
• Un commentaire ? Et viva l'Oregon & Shady Cove
❝ L'histoire de mon personnage ❞
Si Marshall devait choisir sa façon de mourir, ce serait très certainement en se faisant emporter par une tornade, ni plus ni moins. Et pour cause, l’histoire qui le relie aux tornades date d’une bonne trentaine d’années maintenant. Mais pour le comprendre, autant se faire un petit bond dans le temps et revenir au commencement !
C’est à Shady Cove que Marshall a vu le jour. Un petit bambin, arrivé sans crier gare, qui fut alors autant la fierté que le véritable bonheur de ses parents, les Anderson. Ces derniers étaient assez discrets dans le petit comté de Shady. Vivant ici mais travaillant principalement à l’extérieur, ils n’ont jamais noué de contacts particuliers avec qui que ce soit, or mis peut-être quelques membres de la famille Fisher, n’étant autre que leurs voisins directs. Toutefois, avec l’arrivée du petit Marshall, la mère décida de modifier son train de vie pour venir travailler ici en tant que simple serveuse et, surtout, pouvoir veiller sur son petit bout de chou autant que possible. C’est d’ailleurs certainement grâce à cela que l’on peut considérer que la petite enfance de Marshall fut assez bonne et heureuse… Jusqu’au jour de son cinquième anniversaire… Une journée ensoleillée, s’annonçant bonne en tout point ! Mais qui, au détour d’un ciel s’obscurcissant, devint rapidement un véritable cauchemar.
Revenant de Madford, la petite famille revenait, les parents avec un sourire aux lèvres et Marshall endormit entre eux deux avec une sucette coincée entre ses lèvres. Puis, soudainement, le véhicule se mit à tanguer. Des secousses, de violentes secousses. Le père s’arrêta au bord de la route pour découvrir la violente trombe qui s’abattait sur le sol et emportait tout sur son passage. Ni une, ni deux, il sortit de la voiture afin de faire évacuer sa femme et son fils. La ceinture de son épouse demeurant bloqué, il prit alors Marshall contre lui et tenta de lui cacher ce spectacle. Mais le regard éveillé et curieux de l’enfant se posa sur la ténébreuse tornade qui ne cessait de se rapprocher. Son père le mit à l’abri derrière une petite bute, sur le bas-côté de la route, à plusieurs mètres de la voiture. Il lui intima de rester là et retourna près de son épouse afin de l’aider à quitter le véhicule. Seulement, le véhicule s’envola et, jamais, ne retoucha le sol.
Marshall fut retrouvé seul, errant le long de la route, par un automobiliste qui le ramena à Shady Cove. Ses voisins, des membres de la famille Fisher, découvrant qu’il était seul et apprenant bien rapidement la disparition des parents de Marshall le recueillirent alors. Inutile de passer par de quelconques formalités administratives pour eux, comme pour ce petit bonhomme. L’enfant des Anderson deviendrait le fils adoptif de monsieur Weston, époux de madame Fisher. Autrement dit, il n’y a rien de plus logique pour quelqu’un comme Marshall de vouloir mourir par la force d’une tornade car, en définitif, son histoire, sa vie, avait commencé par la violence et la terreur de l’une d’entre elles.
S’il avait été adopté, Marshall ne s’en sentait pas moins seul pour autant. Il y avait une brèche, une fissure chez le petit garçon. L’aspect et la notion de famille n’étaient d’avantage qu’un leurre après tout… Si ce n’est avec l’arrivée et la naissance des enfants Fisher. Des enfants auprès desquels il fut toujours présenté comme un cousin, comme un véritable membre de leur famille et auprès de qui, l’illusion était ainsi parfaite. Cela ne comblait pas la mort de ses parents, cela va sans dire mais, grâce à eux, à leur présence, il retrouva un semblant de proches. Un semblant de repère auquel s’attacher et grandir comme tout autre enfant digne de ce nom.
Marshall n’a jamais été un mauvais bougre. A l’inverse, il a toujours eu et développé ce côté grand frère avec l’ensemble de ses amis et de ses fréquentations. Bien sûr, cela se manifestait d’avantage avec sa ‘famille’. Tant qu’il pouvait aider, rendre service, il répondait toujours à l’appel ! Mais, paradoxalement à cela, c’était aussi, et c’est toujours, un solitaire qui a toujours eu besoin de sa petite bulle et de son petit coin bien à lui. Durant son adolescence, sa solitude s’expliquait par ses escapades en campagne et dans les paysages entourant la ville. Il ne s’adonnait pas à la découverte du territoire mais bien à la découverte du vent, du ciel, des nuages. Tout son temps libre, tout son temps seul, il le passait à étudier les fluctuations de mère nature pour reconnaître tous les signes avant-coureurs d’une tempête, d’un orage, d’une pluie… Ou d’une tornade. Une pratique qu’il affina et perfectionna avec les années bien évidemment et, surtout, énormément de patience. Une patience néanmoins payante puisque pour beaucoup aujourd’hui, il est devenu plus qu’un prédicteur du temps mais bien un baromètre humain.
Obsédé par les tornades, gardant l’image de cette tueuse en tête, et guidé par sa passion pour l’étude du ciel, des vents, des nuages et tout ce qui s’en suit, s’est tout naturellement que notre jeune ami suivit une formation universitaire en météorologie. Une formation qui fut parfois un peu difficile puisqu’il devait se limiter à un savoir théorique… Alors que lui était d’avantage dans l’instinct, dans la mise en situation et les observations au cas par cas. Lui faire apprendre une logique d’évolution météo et autre était un véritable calvaire. Il garde d’ailleurs encore aujourd’hui des traces de cette difficulté avec la sempiternelle armée d’ordinateurs qu’on utilise pour faire les prévisions. Il ne l’est considère pas comme inutile ou non fiable… Mais ces machines sont dépourvues d’instinct naturel et, selon lui, c’est là que se trouve sa propre différence à lui. Et, certainement, son véritable avantage !
L’université… Il en gardera toutefois son plus beau et son plus merveilleux souvenir : sa rencontre avec celle qui devint son épouse, Amanda. Une charmante et ravissante brune à la beauté toute aussi grande et incommensurable que son intelligence. Une femme d’esprit, de caractère et de charme qui représentait, avouons-le, une forme de perfection que Marshall n’avait jamais vu jusqu’ici. Suivant leurs études en même temps, c’est à la fin de leur cursus que notre principal intéressé l’invita à vivre avec lui à Shady Cove… Avant de la demander en mariage. A cette époque, ils n’avaient alors que vingt-trois ans tous les deux. Un joli jeune couple qui n’avait rien à demander à personne. Et, surtout, un adorable couple qui finit par donner naissance à une petite fille alors qu’ils n’étaient âgés que de 28 ans. Une petite princesse répondant au doux prénom de Célia.
Malheureusement, le roue tourne… Et ce qui devait être une charmante vie de couple finit par se transformer en une véritable catastrophe. Amanda travaillait à la chaine météo de Medford et, surtout, y fit la rencontre d’un présentateur de journal télévisé, un certain Franck. Trouvant en ce Franck une nouvelle étincelle qu’elle n’avait plus auprès de Marshall, Amanda entama une liaison avec lui. Une liaison qui fut rapidement découverte par Marshall et qui, sans attendre, demanda alors le divorce, purement et simplement. Oui, notre météorologue pouvait être quelqu’un de bon, de gentil, de serviable et de bienveillant, il ne pardonnait pas la trahison et, ce, qu’elle vienne de n’importe qui. En réponse à cela, Amanda accepta le divorce mais disparu bien rapidement avec son amant et la petite Célia. Ils quittèrent Medford pour s’installer dans un autre état et Marshall n’entendit plus jamais parlé de son ex-femme mais, surtout, de sa fille…
Aujourd’hui, notre chasseur continue sa vie aussi naturellement que possible. Ses failles, ses blessures et ses souffrances ? Il les noie parfois dans l’alcool, ou dans les bras d’une simple femme, le temps d’une nuit ou deux. Seule sa ‘famille’ compte désormais, au même titre que ses amis, certes. Mais jamais personne ne rentrera plus dans sa vie privée, dans sa tête, ou dans son cœur. La seule créature qui pourra un jour l’emporter dans sa brulante passion ? Une tornade, et rien d’autre !