Tu sais que tu es cavalier quand [Terminé]

Christopher a toujours aimé les chevaux. Qu´ils soient grands, petits, élégants, fougueux, lent, disproportionné, peut lui importait. Il pouvait mettre ses fesses sur n´importe quel cheval pour se sentir à l´aise. Et peu lui importait aussi de savoir ce que les autres pensait de l´animal. Ainsi, il n´avait pas honte de partir en balade avec un vieux et lent ardennais et aimait bien se présenter en selle sur beau, grand et fougueux étalon. Enfin, nous allons cesser là les clichés. Quoiqu ´il en soit, Christopher aimait toute sorte de chevaux. Et il en allait de même pour Morgan.

Lors d´une conversation banale, ils avaient atteint, sans trop savoir comment ni pourquoi, le sujet des chevaux et de l´équitation. Et ce pour arriver sur une seule conclusion: tout deux avaient une réelle envie de se remettre en selle, ne serait que pour une simple balade. Ainsi, le soir même, Christopher avait surfé sur le net et était tomber sur un site fort intéressant, portant sur un haras qui se trouvait dans le coin. Ni une ni deux il décide d´aller y faire un tour.

Et c´est donc ainsi que l´ancien militaire se retrouve dans les écuries. Inspirant à plein poumon l´odeur de foin, de paille et de chevaux, il sent un sourire s´afficher sur son visage. C´est que tout cela lui a fortement manqué ! Enfin. Sans perdre son sourire, il se dirige vers l´un des box et, d´un claquement de langue, capte l´attention de l´équidé. Celui-ci relève la tête et, oreilles dressés, observe l´ancien premier maître. Il semble hésité mais finalement s´approche lentement et sort la tête du box. Christopher se recule d´un pas puis étend la main et lui effleure le naseau.

"Salut mon beau" souffle-t-il en s´avançant à nouveau.

Lentement, il fait glisser sa main sur le chanfrein de l´animal qui lui renifle curieusement l´épaule. Puis, souriant d´avantage, Christopher va lui gratouiller la joue avant de lui tapoter lentement l´encolure. Occupé à murmurrer des mots doux à l´attention de l´animal, il ne prend pas en compte qu´une personne vient d´entrer dans l´écurie et s´avance maintenant vers lui.

**Invité** Invité

Lorsqu’Eliza se préparait pour se rendre au haras, elle devenait une toute autre personne. Adieu les robes de soirées chics, les talons à s’en tuer les pieds. Un look qui lui vaudrait celui de la reine de la soirée. Aujourd’hui, force est de constater qu’elle a tout troqué contre un jean troué et des baskets toutes simples. Un look qui lui va tout aussi bien. Aujourd’hui le temps est clément et la belle n’a aucune raison de flâner dans sa maison. Elle n’a jamais aimé l’inactivité et songeait à monter à cheval cet après-midi. Elle est impatiente que l’été fasse son arrivée à Shady Cove. Certains endroits sont magnifiques. Avec le temps elle a su trouver quelques chemins à emprunter plutôt sympathiques. En général ce sont des moments qu’elle aime partager seule.

Il est plutôt tôt dans la journée. La belle doit se rendre de bonne heure au haras pour réceptionné un de ces chevaux qui rendre d’un concours. La jeune femme a toujours aimé les faire concourir. Certains pour des concours de dressages, de beauté mais également des courses. Autant dire que ses chevaux lui sont rentables. D’autres, en revanche restent au haras toute l’année. Elle s’était dit que de permettre des balades pouvait être sympathique. De ce fait, elle possède des chevaux de toute race. Des poneys également et s’est même laissée aller à s’acheter deux trois Shetlands particulièrement adorables. Eliza en a également profité pour apporter sa chienne, un rottweiler qui a su s’adapter aux chevaux. C’est le plus important.

La belle se rend dans un des champs du haras pour libérer le cheval de course qui s’en va aussitôt brouter plus loin. Elle referme les barrières électriques avec précaution avant de marcher à nouveau en direction des écuries. Eliza regarde tout autour d’elle, voit sa chienne faire des allés retour et jouant avec un bout de plastique. Elle hausse les épaules. Ses jolies lunettes de soleil sur le nez, elle réalise qu’elle n’est pas toute seule. La jolie blonde arbore un sourire en marchant en direction du bel homme qui semble s’être pris d’affection pour un de ses chevaux.

On dirait que vous vous êtes fait un ami.

Lance la jeune femme dans un sourire commercial. Elle en oublie qu’elle a certainement dû lui faire peur. En s’avançant toujours vers ce dernier, jusqu’à se retrouver en face de lui, son regard se perd sur l’inconnu. Son visage ne lui dise rien, peut-être est-il juste un touriste ? Qui sait. Elle reprend aussitôt la parole :

Bonjour, moi c’est Eliza, la propriétaire du haras.

Dit-elle pour se présenter, en lui tendant la main, naturellement, professionnellement. Peut-être cherchait-il quelque chose ? A moins qu’il ne soit ici uniquement pour voir.

Christopher est toujours sur ses gardes. C´est une des qualités requises pour être militaire: toujours être prèt à réagir au quart de tour. Mais aujourd´hui, il avait laisser cette attention s´évaporer. Faut dire que les grand yeux noirs de cette jolie tête brune qu´il caresse inlassablement, y sont pour grand chose. Enfin. Toujours est-il que, finalement, Christopher s´effraie quelque peu lorsqu´une voix féminine retentie derrière lui. Sans doute surprit par le brusque tréssautement de l´humain, l´équidé relève la tête et dresse les oreilles. Se maudissant intérieurement, Christopher se prend encore le temps de passer sa main sur le chanfrain de l´animal avant de se retourner.

Face à lui se trouve une jeune femme. Pas bien grande, elle ne semble pas être à sa place ici, dans l´écurie. Enfait, si on omettait le jeans troué et les basket, Christopher l´aurait plus vu en tant que secrétaire ou avocate. Enfin, un métier où la classe est quelque chose d´imuable. Soit. S´empressant de répondre à son sourire, il l´écoute se présenter, puis s´avance vers elle et lui tend la main.

"Christopher" se présente-t-il à son tour, avant de faire un pas en arrière. Il lance un coup d´oeil vers le cheval qui continu de les observer, puis hausse les épaules et, sourire éternel sur les lèvres, se retourne vers Eliza "C´est un beau cheval que vous avez-là" dit-il en étendant à nouveau sa main de manière à permettre au cheval de flairer sa main "Il est gentil et ..."[/b9 il secoue légèrement la tête, revenant à la réalité et se retournant à nouveau vers la jeune femme [b]"enfin bref. Vous êtes donc la propriétaire de ce haras ...?" reprend-t-il "Donc vous pourrez m´aider, j´imagine" il abaisse sa main, se tournant complètement vers la blonde "Enfait, mon ami et moi voudrions reprendre l´équitation. Ou plutôt avoir l´occasion de pouvoir simplement partir en balade, de temps à autre. Je suis donc venu ici dans l´espérance de pouvoir louer deux chevaux, le temps d´une balade." il intensifie légèrement son regard bleu sur la jeune femme "Est-ce que c´est possible? Et Si oui, quelles sont les conditions?"

Il est évident qu´Eliza ne va pas louer deux animaux comme ça, sans avoir plus d´informations. Mais Christopher est connu pour être quelqu´un de direct. Autant dire les choses comme elles sont, non?

**Invité** Invité

Oui, dans cette écurie, la jeune femme fait un peu tâche. Pourtant, Dieu sait à quel point, plus jeune, la propriétaire était une fan d’équitation. Elle a remporté quelques concours d’ailleurs avant que la vie ne la fasse arrêter tout simplement sa passion pour se consacrer à d’autres choses. A l’époque, elle était beaucoup moins... superficielle disons. Elle pouvait très bien s’occuper d’un cheval seule, bien qu’elle le puisse toujours, Eliza sait qu’elle a les moyens de se payer des employés alors pourquoi mettre les mains dans le fumier, right ? Elle vit très bien la chose. De toute manière, la belle reste tout de même impliquée. Ce matin, elle se rend plus tôt que d’habitude au haras. Certains employés sont déjà en train de bosser mais elle, elle se contente de signer des papiers, remercier le chauffeur et remettre le bel étalon dans son champ. En revenant vers les boxes, la jeune femme remarque la présence d’un homme. Son visage lui est inconnu.
Marchant vers lui, la jeune femme se mord la lèvre inférieure en prenant la parole. Elle sait que cela risque certainement de le surprendre... Tant pis ! Elle arbore un sourire tandis qu’il se retourne vers elle. Eliza franchit les centimètres qui les séparent en serrant brièvement sa main pour le saluer après s’être naturellement présentée ! Elle ne sait pas ce qu’il souhaite en venant ici... peut-être se plait-il juste à voir des chevaux et de pouvoir les caresser.

Enchantée. dit-elle poliment alors que leurs regards se croisent brièvement. Elle-même laisse son regard se poser finalement sur le cheval aux côtés de Christopher. Elle fait une remarque à propos de ce dernier en le regardant. Il aurait pu être un chouette cheval de course s’il avait été plus rapide. Maintenant, il sert à... rien en fait ! Mise à part être heureux dans un grand haras et d’être monté de temps en temps. Elle relève la tête en acquiesçant.

Merci... et , oui, c’est moi ! répond la jeune femme avant qu’il conclue qu’elle peut l’aider. Elle l’observe plus curieusement en l’écoutant lui expliquer ce qu’il souhaite. La jolie blonde hoche doucement la tête, signe q’elle l’écoute avant de reprendre une fois qu’il ait terminé.

Mmmh... je vois. dit-elle en réfléchissant. Il est clair qu’elle ne va pas lui louer deux chevaux dans la foulée, il faut certains documents pour. Elle reprend donc la parole pour lui expliquer, ne voyant pas de souci dans ces conditions : C’est possible, bien évidemment. Il faut remplir quelques formalités, question d’assurance et me fournir des copies de vos pièces d’identités, numéros de téléphones etc. Il y a aussi un tarif à l'heure. Explique la jeune femme, en finissant par poser une question des plus cruciales :

Pour finir, est-ce que tous les deux vous êtes de bons cavaliers ? Un de mes employés pourraient peut-être vous accompagner, au moins histoire de veiller que rien n’arrive. Normalement les chevaux sont habitués à la région, aux ballades mais ne sait-on jamais. Les fois suivantes vous pourrez être libre je suppose à moins que ce soit qu’une affaire d’une fois ?

Evidément, Christopher s´était très fortement douté qu´Eliza n´acceptera pas sans poser des conditions. Et les conditions posées par la jeune femme étaient fortement légitime. Ne serait-ce que pour des raisons juridique en cas d´accident, elle dit qu´il va devoir remplir plusieurs documents avec beaucoup de numéro et tout ce qui s´en suit. Hochant doucement la tête, Christopher lui signifie qu´il acceptera ces conditions sans problèmes. La suite, par contre, lui déplait fortement.

S´il demandait à louer deux chevaux, c´était pour pouvoir passer du temps seulement avec Morgan, pas pour devoir se taper un accompagnateur. Grimaçant légèrement, il donne une dernière caresse au cheval qui, de lui-même, décide de se retirer. Ne le retenant pas, Christopher se retourne vers Eliza.

"La paperasse à remplir est tout à fait normale et compréhensible" Il hésite légèrement "Par contre ... est-ce réellement nécessaire d´être accompagné par un de vos employés? Je comprend tout à fait que ce n´est que par mesure de sécurité. Mais Morgan et moi avons un bon niveau à cheval." Il se tait, sachant pertinement que cet avis n´est qu´objectif et que si Eliza est une personne réfléchit, elle ne se laissera pas berner par ses paroles "Enfin, si vous voulez tester mon niveau" il désigne la sortie de l´écurie du pouce "J´ai mes affaires dans ma voiture et serait changé en même pas 5 minutes"

Il marque le tout d´un sourir jovial. Évidement, Eliza est surement prise de court par sa venue. Autant donc dire que si ça ne l´arrangeait pas, Christopher ne verra pas d´inconvéniant pour prendre rendez-vous et revenir un autre jour. D´un autre côté, par contre, l´idée de remonter à nouveau à cheval dans l´heure qui suivait l´enchantait bien plus ...

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Eliza finit par comprendre que l’homme était venu pour se renseigner quant à une éventuelle location de ses chevaux. Ce n’est pas quelque chose qui la dérange, au contraire. Ça ne peut que leur faire du bien… la belle ne peut pas tous les monter à la fois. C’est pour cette raison, et pour ne pas qu’ils deviennent complètement sauvages que la belle accepte ce genre de choses… pas sans conditions cela dit ! Déjà pour des questions d’assurances, de sécurité… la belle doit savoir également le niveau des futurs cavaliers. Et s’il n’est pas aussi bon que ça, un de ses employés devra les accompagner. C’est ainsi… ! Cela ne semble pas être la mère à boire. S’ils s’en sortent bien, il se pourrait qu’elle leur évite un « chaperon » disons. Et puis pour une première balade, ça lui évite de craindre qu’on lui volera ses bêtes.

A ses propos, elle devine que cette condition le dérange. La belle continue de sourire en attendant la réponse de l’inconnu. Elle croise les bras alors que la paperasse ne semble pas être un détail qui le dérange, il comprend. C’est déjà ça. Elle sourit plus grandement. Il tente de la convaincre de son bon niveau. Elle aimerait le croire de bonne foi mais ce serait trop facile, hein ? Elle hausse les épaules, l’air de dire que bon, à ses yeux, ça ne change pas vraiment grand-chose. Il lui propose dans la volée de tester son niveau. Une ballade ? La jeune femme jette un coup d’œil à sa montre d’abord. Il n’est pas trop tard et Eliza n’avait pas encore eu le temps de planifier ce qu’elle allait faire ensuite. Autant se laisser aller, surprendre.

D’accord. On peut aller faire un tour. Dit-elle dans un sourire, puisqu’apparemment il pouvait la faire courte pour se préparer. La demoiselle aura certes son niveau par la suite mais pas vraiment celui de l’autre cavalier mais bon… Elle hausse les épaules en lui soufflant : Mais faudra revenir avec les papiers, etc. Lorsque vous voudriez monter avec votre ami. Précise la jeune femme tandis qu’après l’avoir entendue, finit par s’en aller se préparer. La belle ne chôme pas. Elle se retourne vers le boxe du cheval derrière elle dans un sourire :

Hey beau gosse, on dirait que tu vas sortir faire un tour.

Dit-elle, en entrant dedans et attraper le bel animal par son licol. Accrochée à un petit crochet, se trouve alors sa longe qu’elle prend dans la volée en venant l’attacher à l’animal pour l’installer contre une barrière. Dès que c’est fait, la belle se dirige vers un autre box pour en sortir un autre cheval, un hongre, pie. Magnifique bête, d’une étrange robe qui lui donne l’impression d’avoir été faite n’importe comment. Ça l’a toujours faite sourire. Elle lui réserve exactement le même sort tandis qu’elle attend alors le retour de Christopher, en faisant machinalement une petite tresse dans les crins du cheval. En le voyant de loin, elle sourit.

Eliza a accepté ! ELIZA A ACCEPTÉÉÉÉÉ !!! Si Christopher n´était pas dans une écurie, il en aurait hurlé de joie. S´il n´était pas dans un lieu public, il se serait jeté au cou de la jeune femme et l´aurait tué à coup d´étreinte étouffantes. Mais Christopher a apprit à contennir sa joie. Pourtant, il n´arrive pas à cacher le grand sourire qui s´empare instantanément de ses lèvres.

"Génial ! JE me dépêche!" di-il en hochant vivement la tête.

Ce disant, il se détourne et se dirige promptement vers la sortie. Il s´avance vers sa voiture, en sort ses affaires et disparait derrière l´écurie pour se changer. Tandis qu´il se met accroupi pour fermer ses bottes en cuir, il lève son regard vers le ciel. Plissant légèrement les yeux, ébloui par la vive lumière, il sent ses lèvres s´étirrer d´avantage, C´est un temps de rêvé pour une balade, Et putain, ce que c´est bon de savoir que dans moins d´une heure il sera à nouveau à cheval.

Se levant d´un bond, il rassemble ses affaires, les remet dans sa voiture puis retourne d´un pas rapide vers les écuries oú il retrouve Eliza occupé à attacher un cheval pie à côté d´un autre. Sourire éternel sur les lèvres, il s´avance vers la propriétaire des lieus.

"Eh voilà !" dit-il en passant une main sur le dos du cheval bicolore. "Je ne peux que répêté ce que j´ai dit avant: vous avez des chevaux magnifiques ici"

Il se place ne face dudit cheval, lui attrape la tête et le regarde. Dressant les oreilles, l´animal le fixe en retour. Après avoir soutenu son regard pendant quelques instants, Christopher éclate de rire. Lui lâchant la tête, tapotant gentiment sa joue, il se retourne vers Eliza.

"Alors? C´est lequel qui va devoir me porter?"

Peut importe lequel des deux ce sera, comme ça ou comme ça Christopher et d´ors et déjà content et excité comme un gamin dans un magasin de bonbons. Pourtant, intérieurement, il avait une petite préférence pour le joli pie ...

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Eliza n’est pas une casse-couille. Loin de là. Bon, il est certain que si Christopher tentait de l’arnaquer elle le ferait retrouver et le butterait pour le cacher sous un tas de fumier par la suite mais ce n’est pas ce qui se passera, non. Elle arbore un sourire plus grand, amusé de l’enthousiasme dont Christopher fait preuve sur le moment. Ça a le mérite de lui faire plaisir en tout cas. Elle ne perd donc pas son sourire en acquiesçant lorsque’il lui fait savoir qu’il se dépêchera. Je vous attend ! Répond machinalement la belle blonde.

En attendant, elle ne chôme pas. Elle ouvre le boxe du cheval qui semblait plaire à Christopher pour aller l’accrocher à une barrière à l’extérieur. Il fait beau, la jeune femme remet finalement ses lunettes sur le nez tandis qu’elle réitère la chose avec un autre cheval, un hongre. La belle a toujours été fière de celui-ci, le trouvant particulièrement belle. Sur son boxe, on peut y voir quelques trophées de divers concours de beauté accrochés.

A peine venait-elle de finir de l’accrocher, la jeune femme relève les yeux vers Christopher qui venait de réapparaitre. Il semble vraiment ravi, ce qui ne peut que lui arracher un autre sourire. Il lui fait un autre compliment. Elle hausse les épaules l’air faussement modeste. Vous avez fait vite. Elle sourit plus grandement. C’est gentil. Poulain, il vous aurait fait fondre. Commente Eliza, au sujet dudit cheval, qui le fait visiblement marrer au passage. Eliza arbore un sourire plus détendu tandis qu’ils décident de passer aux choses sérieuses.

Elle se retourne vers l’autre cheval, à leurs côtés en le désignant. Celui-ci. Il me semblait que vous ayez eu quelque chose tous les deux tout à l’heure. Dit-elle taquine avant de reculer pour ajouter : Je vais aller chercher les brides. L’informe la jolie blonde, en lui demandant par la suite : Et probablement une selle pour vous… ? J’ai perdu l’habitude de le faire mais je suppose que si vous tenez à avoir des enfants plus tard… On ne peut pas dire qu’elle ne soit pas attentionnée (a) Elle craint en effet qu’il finisse par ne plus sentir son entrejambe s’il ne prenait pas une scelle.

Eliza semble amusé de l´enthousiasme hors norme de l´américain. En tant normal, Christopher se serait retenu. Mais là, ça lui était tout bonnement impossible. Il était tellement heureux ! Soit. Ce fût donc avec joie -mais tout de même mêlé à une très légère pointe de déception- qu´Eliza désigne l´autre cheval, disant que c´est lui qui devra porter Christopher. La déception de ce dernier disparait d´ailleurs très rapidement lorsqu´il remarque que c´est le beau gris d´avant. Tournant son regard vers ledit animal, il lui tapote l´encolure en lui chuchottant des mots doux.

"Effectivement, une selle ne sera pas de refus" rigole-t-il suite aux paroles amusantes de la jeune femme "Je commence déjà brossé. A moins que vous ayez besoin d´aide ...?"

A la réponse négative de la proprétaire des lieux, Christopher hausse doucement les épaules. Tans pis, il aura plus de temps pourt faire connaissance avec le joli cheval. Alors, tandis qu´Eliza s´en va chercher les filets et la selle, Christopher s´affaire autour de l´animal. Armé du cure pied, il déclare la guerre à la bout et à la paille prient au pièges sous les sabots du beau gris et ne relève le regard que lorsqu´il apperçoit Eliza revenir avec les affaires. Se redressant, il la suit du regard et observe la selle. Celle-ci, bien que n´étant surement plus la plus neuve qui sot, semble tout de même être d´une très bonne qualité. Ce qui est une excellente chose.

"On peut passer au tutoiement? Je trouve que c´est plus agréable " reprend-t-il tandis qu´il attrape l´étrille en catouchouc et la brosse douce. A la réponse positive de la jeune femme, Christopher hoche, lui-aussi, une fois la tête. "Alors, dit moi, Eliza" reprend-t-il tout en se mettant à étriller l´animal avec force et vigueur "Raconte moi tout sur ce bonhomme. Son nom, sa race, son âge ... dit moi tout ce que je dois savoir"

Qu´Eliza lui dise que ce cheval soit super gentil ou une sale bête lui importe peu: Christopher aime et appréci chaque cheval. Quoiqu´il ait une petite préférence pour les chevaux fougueux, il apprécie énormément un cheval pour une balade calme. Enfin, tout dépend aussi de son humeur du jour. Pour le coup, aujourd´hui, Christopher serait même super heureux avec le plus lourd et le plus lent des ardennais ...

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Spoiler:

La jeune femme est amusée, en effet, de le voir si enthousiaste. Ça fait plaisir à voir, en tout cas. Du coup, la jeune femme est ravie de lui rendre ce fameux service. Elle-même est plutôt contente de monter à cheval. Ce n’était pas prévu mais c’est tout de même sa passion première. Les voilà prêts pour s’occuper des deux chevaux. Eliza lui désigne le cheval que celui-ci montera ensuite. Il semble déçu l’instant de quelques secondes. La belle hausse les épaules. Elle a beau le trouver sympathique, elle n’a pas envie de le laisser monter son cheval pour autant. La belle blonde lui propose une selle. Eliza n’a pas envie qu’il souffre en montrant à crus.

J’arrive tout de suite, ça ira.

Répond la jeune femme, en s’éclipsant pour rejoindre bien rapidement la petite salle où se trouvent toutes les brides appartenant à toutes les bêtes du haras. L’endroit est, comme on peut s’en donner, particulièrement grand. Elle tourne en rond quelques minutes avant d’en ressortir avec deux brides sur l’épaule et une selle. La belle revient aussitôt vers Christopher qui s’était occupé entre temps. Sur la barrière, elle dépose la selle, et la bride appartenant au cheval que le jeune homme doit monter. Face à sa question, Eliza acquiesce. Elle n'a rien contre. De toute façon, ils risquent de passer encore un bon moment ensemble, autant se la jouer casual.

Oui… ? Dit-elle avant de sourire pour lui répondre : Je te présente Hermes, c’est un andalous. Je crois que cette année il aura 6 ans. Dit-elle en répondant précisément à ses interrogations. Pendant ce temps, Eliza retire le licol de son cheval pour lui enfiler sa bride avec habilité. Sa main le caresse doucement alors qu’elle reprend la parole au sujet d’Hermes.

C’est un cheval calme, bien dressé. J’ai essayé de le faire concourir mais il a manqué de se blesser. Finalement, il a une vie plutôt pépère ici ^^

Explique Eliza, en souriant. Elle se penche finalement pour vérifier les pattes de l'hongre, veillant à ce qu'elles n'aient rien. Elle ajuste les rennes en jetant un nouveau regard à Christopher, ne doutant pas une seule seconde que sa non maitrise des choses bien évidemment.

Christopher a donc affaire à un certain Hermès. Qu’il soit andalou, l’ancien militaire peut s’en douter. Bien proportionné, ni trop grand ni trop petit, dos courte, forte encolure, joli port de tête et magnifique tête. Christopher sait, dès à présent que cette balade sera placé sous le signe de la bonne humeur. Souriant, il caresse tendrement l’encolure de l’animal avant lui gratouillé l’arrière des oreilles.

« Enchanté, Hermès » souffle-t-il en souriant, avant de reprendre le pansage.

Tandis qu’il brosse la robe grise du beau cheval, l’ancien premier maître en profite pour voir s’il n’a pas de blessures ou quoique ce soit de ce genre. Non pas qu’il ne fait pas confiance au traitement qu’Eliza ou ses employés réservaient aux chevaux, c’est juste une habitude qu’il a prit. Et puis, il a apprit, avec la marine, à être minutieux et que chaque détails compte. Enfin soit.

Une fois qu’il juge l’animal propre comme il se doit, Christopher dépose les brosses dans les boites puis attrape la selle. Bien que n’ayant plus été en contact avec les chevaux depuis plus de 6 mois, il n’a aucun problème avec la selle, ni même avec le filet. Enfaite, c’est comme le vélo : une fois acquit, t’oublies plus.

Ainsi, l’ancien officier à vite fait de seller et d’harnacher le cheval. Tandis qu’il referme sa bombe, une rêne autour de son bras, Christopher se tourne vers Eliza

« En ce qui mon concerne, je suis fin prêt » dit-il sur un ton enjoué, ayant réafficher son grand sourire.

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Christopher semble vouloir en savoir plus sur le cheval qu’il va monter. C’est preuve qu’il s’intéresse vraiment bien que la demoiselle n’avait aucun doute sur sa passion. Il faut dire qu’il semble vraiment aimer ça, d’autant plus que visiblement organisé, il avait déjà tout apporté avec lui. Elle lui explique dans les grandes lignes son nom, son âge, sa race bien que cela pouvait se remarquer si l’on s’y connaissait un minimum ce qui semble être le cas de Christopher. Eliza arbore un sourire un peu plus attendri en le voyant parlé au cheval. Ça lui arrivait également par moment. Elle oublie qu’ils n’ont pas la faculté de lui répondre. Les deux cavaliers s’occupent de leurs montures respectives.

La belle blonde ne pense pas vraiment à vérifier si son cheval est blessé. Elle paie des sommes astronomiques pour prendre soin de ses chevaux et de ce fait, ne doute pas une seule seconde qu’ils puissent être en mauvaise santé ou encore blessé. Le haras est parfaitement entretenu. Chaque branche d’arbre est vérifiée dans les champs si c’est pour dire. Et puis les chevaux sont également placés stratégiquement. Il est arrivé dans le passé que certains se soient battus et c’est pour cette raison qu’Eliza fait attention. Tout en passant un dernier coup de brosse, la belle laisse son regard se poser sur Christopher qui semble fin prêt.

Parfait, on va pouvoir y aller.

Lance la jolie blonde en laissant la brosse dans la boîte. Elle rangera plus tard. Eliza, surtout pour une question d’esthétisme, ne porte pas de bombe. Elle déteste ça. Et puis elle a confiance en elle et son cheval, sait que cela fait bien longtemps qu’elle n’est pas tombée. La belle monte alors sur l’hongre en soufflant.

Il y a vraiment des coins sympa pour se balader à cheval dans la région. Tu viens pas d’ici, si ? J’ai pas le souvenir de t’avoir vu auparavant. Demande la jeune femme, espérant faire un peu plus connaissance dans la volée. Après tout, ils ont le temps devant eux.

Oui, Christopher s’est déjà souvent prit des remarques plutôt désobligeante par des non cavaliers et même par des cavaliers qui jugeaient bon de commenter sa manie de parler aux chevaux. Mais ce n’était pas grave, il s’en fichait complètement. Soit. Eliza lui signifie qu’ils peuvent y aller et Christopher guide son cheval hors de l’écurie. Oreilles dressées, il s’arrête gentiment lorsque son cavalier le lui demande. Celui-ci, après avoir ressanglé, refait le tour de l’animal pour voir si tout le matériel est bien en place, règle ses étriers puis enfourche le cheval.

Se laissant doucement retomber dans la selle, Christopher met quelques instants avant de retrouver complètement son équilibre. C’est que 6 mois sans être à cheval ce n’est pas rien. M’enfin. Flattant l’encolure d’Hermès, il regarde Eliza qui reprend la parole.

« Effectivement. Je suis né et j’ai grandit à Seattle. Mais j’ai déménagé de New-York il y a … 4 mois, à peu près. » dit-il avant d’hocher la tête pour signifier que tout était ordre de son côté.

D’un commun accord, ils se mettent donc en route. Laissant les rênes longues, il laisse Hermès étendre son encolure et suivre son collègue cheval. Se concentrant donc sur lui-même, il tente de se remémorer ses anciens cours et les anciens conseils de ses moniteurs afin de retrouver une position adéquate. Dos droit, épaules reculées, talon et hanche formant une ligne. La monte anglaise par excellence, quoi. Enfin, sa position n’est pas parfaite mais pour une balade ça le fera. L’important c’est qu’il ne tombe pas. Non pas qu’il en avait peur, il n’avait juste pas envie de risquer la vie de sa cheville. Enfin soit.

« Et toi ? Tu as toujours vécue ici ? »

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Eliza se laisser aussi aller à avoir des « conversations » avec les chevaux. Elle est certaine qu’au fond ils peuvent comprendre. Ce sont comme les blondes, on a beaucoup de préjugés à leurs sujets mais les chevaux ne sont pas si débiles que ça au final. Il suffit de les comprendre. Et elle voit bien que Christopher semble s’y connaitre. Après qu’ils aient parlé d’Hermès, ils terminent de prendre soin des chevaux dans le silence pour finalement se mettre d’accord sur le fait qu’ils soient tous les deux prêts à partir. C’est parfait. La belle laisse les affaires dans la boîte. Les deux cavaliers sortent de l’écurie et montent sur leurs montures respectives. La belle ne porte pas de bombe et monte à cru. Elle n’aime pas trop la selle à vrai dire même si ça la rend beaucoup moins gracieuse pour le coup. Elle se la joue indienne o/

La jeune femme sourit et relance la conversation. Il y a des endroits magnifiques dans la région pour se faire des balades. Elle adore en tout cas et espère que ce sera réciproque. Elle l’interroge finalement. Christopher lui apprend qu’il a grandi à Seattle mais qu’il vivait à New York. La ville qui ne dort jamais.

Ah sympa… j’adore New York, c’est une chouette ville. Enorme en fait, ça doit beaucoup de changer de Shady Cove… Constate la jolie blonde en haussant les épaules. C’est vraiment tout l’opposé en fait. Il est rare d’entendre des bruits de circulation, des claxons, voir des taxis tout simplement. Alors qu’ils quittent gentiment le haras, Christopher lui retourne la question. Elle secoue négativement la tête.

Nope, cela fait quelques années que je suis ici mais j’ai toujours vécu à Portland, en fait. Toute ma famille s’y trouve.

Qu’est-ce que c’est bon d’être à nouveau à cheval. Assit tranquillement sur Hermès, Christopher se laisse faire. Les rênes longues, il laisse l’animal suivre son collègue, tandis que lui-même ben … il apprécie simplement la vue. C’est un tout autre point de vu que l’on lorsqu’on se trouve assit à 1m60 du sol. Enfaite, le monde nous semble tout de suite plus joyeux, plus vert, plus beau. Même l’air semble être plus respirable ! Et puis, le silence, simplement entre coupé par le bruit des sabots des équidés et des sifflotements des oiseaux est on ne peu plus agréable.

Mais ce silence ne dure pas car Eliza reprend la parole pour lui demander d’où il vient. L’ancien militaire ne peux lui en vouloir, elle a simplement envie de faire connaissance à celui à qui elle louera prochainement deux de ses chevaux. Alors, souriant, il se retourne vers elle et lui répond qu’il vient de New-York. La réaction de la propriétaire des lieux ne se fait pas attendre. Avec un sourire, elle répond que New-York est une chouette et énorme ville et que ça doit le changer de Shady Cove. Sur ces mots, le regard de Christopher s’illumine : enfin une habitante qui le comprend comme il se doit ! Son sourire s’agrandit d’avantage lorsqu’Eliza reprend la parole, lui avant être originaire de Portland.

« Je connais Portland. » dit-il « Mes parents se sont rencontré là-bas, sur le Mount Tabour. Me semble qu’il on pourtant rapidement déménagé à Seattle pour une raison qui m’est inconnue. » il hausse les épaules, puis reporte son attention sur la jeune femme « Et qu’est-ce qui t’amène à Shady Cove ? »

C’est une bonne question. Une très bonne question même. Et Christopher se demande bien quelle en sera la réponse … dans la mesure où Eliza ne pensera pas que cette question soit trop déplacé car trop curieuse. M’enfin.

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Tout comme Christopher, la belle blonde apprécie ce début de ballade. Il fait vraiment un temps superbe et la compagnie du jeune homme est assez agréable en fin de compte. Bien qu’elle le connaisse rien de lui, jusqu’à maintenant il lui semblait sympathique. En même temps, il n’allait pas se la jouer désagréable s’il souhaitait qu’elle lui loue deux de ses chevaux… mais elle ne sent pas d’hypocrisie chez lui ; C’est plutôt bon signe. Ils s’éloignent gentiment du haras. La belle blonde sait qu’il y a des endroits magnifiques dans le coin, au bord de ce lac. On la croit et on la pense surtout très superficielle, bien que ce soit le cas pour beaucoup de choses, Eliza sait apprécier les moments simples comme ceux-ci.

Alors qu’un léger silence s’installe, que l’on peut seulement entendre les divers bruits de la nature et ceux des sabots de leurs montures, la demoiselle décide de reprendre la parole, faire d’avantage connaissance avec cet homme. Elle ne l’a pas vu dans le coin et suppose qu’il vient ou a déménagé il n’y pas si longtemps que ça. Dans une pareille ville, il est facile de reconnaitre les « nouveaux ». En apprenant qu’il venait de New York, Eliza arbore un franc sourire. Voilà une grande ville qu’elle apprécie. Surement parce qu’elle ne dort jamais et qu’il y a toujours des tas de choses à faire. Elle aimerait y retourner.

Ah oui ? Dit-elle dans un sourire en l’entendant par la suite lui expliquer que ses parents se sont rencontrés là bas. Elle acquiesce. Oh je vois ! Et du coup il te reste de la famille là bas ou… ? Demande curieusement Eliza, alors qu’elle apprend que ses parents ont pourtant bien rapidement déménagés à Seattle. C’est une chouette ville également. La belle sourit et répond à sa question suivante, la concernant elle directement et la raison pour laquelle elle a déménagé à Shady Cove. Je travaillais dans l’entreprise de mon père à Portland mais… j’avais ce rêve d’avoir un haras… Et c’est en achetant ce terrain ainsi que bon, j’ai dû tout quitter pour m’installer dans le coin. Explique la propriétaire en ajoutant : Mais bon… je dois avouer que les grandes villes me manquent quand même beaucoup !

Ainsi donc Eliza avait quitter Portland pour la simple et bonne raison qu’elle avait rêver d’avoir un haras et qu’elle avait trouvé un terrain à Shady Cove. C’était une raison comme une autre, après tout. Même s’il devait surement y avoir moyen de trouver un terrain plus près de Portland. Enfin. Un jour ou l’autre faut bien commencer sa propre vie et travailler toute sa vie dans l’entreprise de son père n’est sans doute pas ce qu’il y a de plus flatteur. Ainsi donc, Christopher ne pouvait que la comprendre. Lui avait quitté le cocon familiale à 18 ans déjà et n’était plus retourné à Seattle depuis. Si on ne compte pas les fêtes de familles comme Noël ou les anniversaires. Enfin soit.

« New-York me manque aussi » dit-il en réponse à la dernière déclaration de la jeune femme « C’est qu’entre Ne-York et Shady Cove il y a une sacré différence. Mais même si chacune des deux villes à un charme qui lui est propre … j’ai encore et toujours tendance à préférer New-York enfaite. » il sourit doucement « Mais bon, fait comme si je n’avais rien dit, ok ? Je sais que les habitants de Shady Cove tiennent énormément à leur ville … »

Il fait là une indéniable référence à sa dernière rencontre avec Terry qui s’est franchement vexé lorsqu’il a dit de Shady Cove qu’elle était une ville minable. Mais Christopher avait osé dire ce qu’il venait de dire car Eliza avait elle-même dit que New-York lui manquait. Donc il ne devrait pas y avoir de problèmes entre eux, non ? M’enfin.

« D’ailleurs, Eliza … » reprend-t-il en préférant changer de sujet, juste au cas où … « Tu m’emmène où là ? »

Christopher est simplement curieux. D’autant qu’il va devoir se remémorer ce chemin lorsqu’il ira en balade avec Morgan. Histoire de ne pas se perdre …

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Il y a du bon à être superficielle. La jeune femme se lasse vite. Deux ans dans l’entreprise de son père que la belle en avait déjà assez. Elle voulait voler de ses propres ailes. Le seul avantage était qu’elle pouvait enfiler de très beaux tailleurs (coûtant une fortune) qui lui donnait un air de femme d’affaire particulièrement sexy. Pour autant, ça n’a pas été facile de quitter Portland. Tous ses amis y sont encore, sa famille. Elle ne connaissait rien d’ici. Un pauvre trou perdu à l’autre bout de l’Etat ! Voilà comment la jeune femme voyant Shady Cove au tout début. D’ailleurs, elle trouve toujours que cet endroit soit un bled paumé au milieu de nulle part.

Qu’est ce que tu aimais faire le plus là bas ? Demande la jeune femme dans un sourire. La presse lui manque. Elle aimait beaucoup le New York Times. Malheureusement ce n’est pas dans l’épicerie à Shady Cove que la belle risque de trouver son bonheur. Oh bah je vais pas te blâmer pour ça. Qui préfererait Shady Cove à New York sérieux ? XD Surtout que t’as vécu toute ta vie là bas. Lance la jeune femme alors qu’il ajoute qu’elle doit faire comme s’il n’avait rien dit. Sa remarque l’amuse. Elle ne manque pas de rire par la suite : Tu t’es fais engueulé dans le passé ou quoi ^^ ?

Demande la propriétaire pour en savoir plus. Il n’avait pas dit ça dans le vent, cela se voyait. D’autant plus qu’il est vrai que la plupart des habitants sont vraiment attachés à cette ville en particulier. Eliza, elle, elle s’en moque royalement. Bien qu’elle se soit attachée à ce coin, elle préfère tout de même les grandes villes.

On se trouve derrière Shady Cove. C’est une sorte de campagne quoi, on n’est pas si loin. C’est sympa, il y a de la forêt, une rivière... etc.
Explique Eliza au sujet de l’endroit où ils vont. Elle ne veut pas s’éloigner non plus mais il faut dire qu’il y a beaucoup de verdure dans les alentours. Il faut faire des kilomètres pour attendre les voies rapides. Eliza est habituée du coin depuis le temps de toute façon.

Spoiler:

Eliza monte de plus en plus dans l´estime de notre jeune homme. Et pourtant ... elle lui dit qu´on ne pouvait le blâmer de préférer New-York à Shady Cove. Roulant légèrement les yeux, Christopher soupire doucement puis sourit légèrement. Si elle savait. Oh si elle savait comme s´était déroulé sa rencontre avec une pure Shady Covienne, autant sur le papier que dans l´âme. Enfin, quelque part ça le rassurait aussi de savoir que pas tout le monde était une Terry qui tient tellement à ce coin paumé qu´est Shady Cove. Soit. Le léger rire d´Eliza a quelque chose de rassurant: au moins, avec elle, il ne pouvait pas faire trop de faux pas. Enfin.

Lorsqu´elle lui dit finalement qu´ils se trouvent derrière Shady Cove, Christopher se détourne et observe le paysage. Des champs, de la verdure. Tellement de verdure. Autant de verdure qu´il y a d´eau lorsqu´on est au milieu du pacifique. A la différence près qu´à l´horizon et à côté d´eux on voyait les marques de la civilisation.

Sentant Hermès devenir plus attentif après avoir dressé la tête, Christopher racourcit quelque peu ses rênes, sans pour autant se tendre. C´était juste par sécurité: il voulait mettre toutes les chances de son côté, au cas oú le cheval aurait de mauvaises idées. D´autant que bon, ça fait bien assez longtemps qu´il a marché avec le museau baissé. Et puis, ça permettait à Christopher de savoir comment Hermès réagissait à ses aides. Tandis qu´il joue avec ses doigts et remarque avec avec un sourire que le cheval est bien réceptif, car ses oreilles se tournent vers le cavalier et qu´il commence à mâchouiller tranquillement son mord, Christopher hoche une fois la tête puis se tourne vers Eliza.

"Ce que j´aimais faire à NEw-York?" demande-t-il, reprenant les paroles de la jeune femme "Sortir. Broadway, surtout. Les spectacles que j´y ai vu sont les plus beaux et les plus merveilleux qui existe. Quoique le carnaval de Rio peu facilement leur faire concurence" il rigole doucement "Sinon, j´avais pour habitude de ne pas aller sur les sites touristiques. J´étais plutôt du genre à me perdre dans les ruelles et découvrir le vrai et l´unique charme de New-York par le biais de ses petits cafés." Il hausse doucement les épaules et reporte son attention sur le chemin "Et oui, une certaine Terry Bennett m´a carrément engueulé quand j´ai dit du mal de Shady Cove."

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Alors que les deux cavaliers ont quitté le haras, la jeune femme en profite pour faire d’avantage connaissance. La jeune femme aimerait en savoir d’avantage sur l’homme qui souhaite emprunter deux de ses montures pour faire une balade avec son ami. C’est la moindre des choses. On ne parlera pas de parfaite confiance, il ne faut pas pousser, mais assez pour qu’elle ne s’inquiète pas des masses. Autour de Shady Cove se trouve toute une campagne, une verdure que la belle ne connaissait pas avant de s’installer dans le coin. A présent, dès qu’elle en a l’occasion ou plutôt le temps, la belle se plait à monter dans ces endroits qui sont propices à ce genre de balades à cheval.

Les deux cavaliers poursuivent leur attention de plus belle. La jeune femme est détendue, l’une de ses mains se perd sur la belle encolure de son cheval. Elle passe un bon moment. La conversation est intéressante. L’homme semble venir de New York, une ville qui plait à la jolie blonde. Elle l’interroge alors pour savoir ce que lui aimait faire dans sa ville. Il y a tellement de choses à faire à NY ! La belle se plaisait à visiter des musées mais surtout faire la fête et du shooping bien évidemment. Il y a central park de journée qui est sympathique à faire. La tête d’Eliza se tourne doucement de façon à l’observer lorsqu’ils conversent.

Oh oui. J’ai vu des magnifiques pièces de théâtres et comédies musicales à Broadway. Se souvient la jolie blonde dans un sourire. Elle acquiesce finalement lorsque Christopher lui parle d’éviter des lieux touristiques mais privilégier les cafés. Je comprends, les cafés sont sympathiques. Commente-t-elle en se remémorant doucement. La conversation se tourne finalement autour des habitants de Shady Cove qui semblaient l’avoir blâmer de préférer New York à ce joli trou perdu. En entendant le nom de la citoyenne, la belle ne retient pas un léger rire. C’est une femme de caractère cette Terry, cela ne m’étonne pas. Répond Eliza en haussant les épaules.

Les deux cavaliers arrivent finalement dans un début de champ. Eliza sourit. Allez, essaie de me suivre (a) Elle a un léger rire malicieux en laissant son cheval qui ne semblait ne vouloir que ça, partir d’abord au trot puis au galop par la suite.

Le soleil, la légère brise, l´odeur des chevaux et de la nature, les oiseaux qui chantent, le son du vent dans les hautes herbes ... que pouvait-on imaginer de plus pour se sentir vivant et libre? Christopher ne saura se le dire. En plus Eliza est une charmante compagnie. Elle est gentille et curieuse mais pas trop. En plus elle fait bonne figure à cheval. Enfin soit. Leur discussion intéressante tourne autour de New-York et de la possibilité de sorti dans cette ville.

Christopher parle de Broadway et de petits café, mais il n´a pas précisé que les musées de New-York étaient les meilleurs musées qu´il n´ait jamais visité. Et puis, New-York en général était génial. l´atmosphère, le bruit des voitures, les gens, la foule ... tout ça pouvait en gêner plus d´un. Mais pas Christopher, non. Lui se plaisait dans cette ville. Bref. Eliza lui dit qu´elle aussi a vu plusieurs comédie musicales, que les cafés sont sympas et que Terry est une femme de caractère. Cette dernière déclaration fait sourire notre ancien militaire. Il l´avait bien remarqué, ça.

Mais Eliza ne lui laisse pas le temps de répondre car, arrivé à un champ, elle le regarde malicieusement puis lance son cheval au trot puis au galop. Hermès, voyant son compagnon le dévancer, n´est pas bien content et, d´un bon, se lance à sa poursuite. Christopher s´y était préparer, à ce démarage. Ayant racourcit un peu plus les rênes, il laisse le cheval prendre le galop et ... profite, tout simplement. Les allures de cet andalou sont magiques. Comme sur un cheval a bascule, super confortable. Un fauteuille. Sentant le vent lui fouetter le visage, Christopher affiche un sourire qui en dit long sur son état d´esprit. Le bonheur et le paradis c´est ça. Être à cheval quelque part entre ciel et terre.

"Allez, te laisse pas trop devancé" dit-il à l´équidé avant de presser un peu les talons.

Le cheval réagit très vite et, agrandissant ses foulés et accélérant le galop, il rattrape peu à peu son compagnon jusqu´à venir se placer à ses côtés. Christopher lance un coup d´oeil à Eliza, croise son regard et lui offre son plus grand sourire. S´il pouvait en décider, il galoperait ainsi encore longtemps.

Malheureusement, le champ touche à sa fin. Se redressant donc, refermant ses doigts sur les rènes, il se rassoit et sent comment Hermès ralentit jusqu´à se mettre au trot puis repasser au pos. Sans perdre son sourire, Christopher relâche ses rènes, se penche en avant et flatte l´encolure du cheval.

"Génial! dit-il à lá ttention d´Eliza, en se redressant "ça m´avait vraiment, vraiment manquer." il presse un peu ses talons pour obligé Hermès à rattraper la cavalière "ça fait longtemps que tu monte à cheval?"

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Eliza a d’excellents souvenirs de New York. A l’occasion, elle irait certainement se faire une semaine là bas. Ça lui manque quelque part, toute cette civilisation. Et puis, elle songe à Terry, dont le caractère fort fait souvent parler d’elle en ville. Fut dire qu’elle a tendance à crier comme une hystérique. La belle blonde en a fait les frais. Cependant, il faut avouer qu’elle a quand même certaines qualités. La jeune femme le lui fait savoir, comme pour le rassurer. Tous les habitants ne sont pas comme elle, et heureusement d’ailleurs ! C’est la première fois qu’elle tombe sur une pareille énergumène. Enfin, arrivés devant un champ, la belle a une idée. C’est l’endroit parfait pour lancer son cheval au galop. C’est pour cette raison qu’elle lance un sourire malicieux au cavalier avant de le prévenir. Là, elle laisse sa monture partir au trot, puis finalement au galop, le sourire aux lèvres.

C’est dans ce genre de moments où la belle se sent « vivante ». Son corps bouge aux rythmes des foulées de sa monture. Elle regarde tout autour d’elle, resserrant son étreinte autour des reines dans ses mains. Derrière elle, elle entend les sabots d’Hermès heurter le sol, signe qu’il n’est pas si loin d’elle. Arrivé à sa hauteur, Christopher lui offre un sourire ravissant. Il semble tout aussi ravi qu’elle. Elle lui jette un regard à son tour avant de forcer son cheval à freiner, en arrivant à la fin du fameux champ.

Contente que tu aies aimé. Répond la jeune femme dans un sourire plus grand, une fois que leurs deux montures se retrouvent au pas. Il lui confie que ça lui avait manqué. Depuis que je suis petite, ça fait un moment. Je faisais des compétitions avant puis j’ai arrêté. Explique la jeune femme, en se retournant vers le cavalier, tout en lui retournant la question :

Et toi ? Dit-elle alors qu’ils s’éloignent du fameux champ.

Ce galop était génial. Encore maintenant Christopher avait l´impression de sentir le mouvement des foulées d´Hermès. pourtant, celui-ci marchait tranquillement au pas. Quoiqu´il en soit, Christopher se rappelle, en ce moment même, des deux balades plus ou moins maraquante de sa vie.

La première avait eu lieu alors que Christopher n´avait que 13 ans. Il montait un poney pie noir du nom de Joker. Un bel animal qui avait pour habitude d´embarqauer son cavalier sans la moindre excuse. Notre ancien militaire trouvait que justement c´était ce qui faisait le charme de cet animal. Soit. La dite balade avait excellement bien commencé sous un beau soleil et un temps chaud. Mais en plein milieu, la pluie avait éclaté. Et pas seulement la petite pluie, non. Cette pluis là était tombé pendant 3 jours en tout. Quoiqu´il en soit, Christopher et le reste de la troupe étaient trempé jusqu´aux os en moins de temps qu´il ne faut pour le dire.

La seconde avait eu lieu lorsque aue Chris, déjà engagé dans la marine, avait 23 ans. Alors qu´il était affecté à Brest pendant 5 mois, il en avait profité pour visiter les plages de débarquement ainsi que le cimetière américain de Normandie. Aussi avait-ileu l´occasion de voir cette même plage sous un autre point de vue: celui du cavalier. Son cheval, cette fois-ci, était un frison. Répondant au nom de Sunrise, il avait, comme son cavalier, 23 ans. Et Comme Christopher il était en pleine forme physique. Peut-être même un peu trop, vu qu´il a jugé bon d´embarquer l´ancien militaire avant de l´envoyer plonger dans les vagues.

En somme, deux balade oú Christopher fini trempé. Mais c´est justement cet aspect là, qui rend ces balades tellement mémorable.

Mais l´ancien premier maitre revient sur terre. Juste À temps pour entendre Eliza reprendre la parole. Après avoir dit qu´elle fait du cheval depuis qu´elle est petite et qu´elle a fait de la compétition avant, elle veut en savoir plus sur Christopher et lui retourne la question. Celui-ci ce redresse sur sa selle et sourit.

"Depuis que j´ai 6 ans. J´en ai fait régulièrement jusqu´à mes 18 ans. Mais avec mon travail je n´avais plus le temps ni même l´occason de remonter à cheval" il hausse les épaules "J´ai toujours essayé de ne pas perdre la main, mais ce n´est pas évident quand tu es constement entrain de bouger." il sourit "C´est donc parfait qu´il y ait ce Haras à Shady Cove"

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Spoiler:

Sans savoir que le jeune homme à ses côtés était en train de se refaire le film de sa vie, Eliza, de son côté, se réjouit de ce moment, profitant pleinement du beau temps et du paysage tout autour d’eux. Elle avait quelques plans pour la suite de sa soirée, et, malgré l’instant plaisant, savait que cette balade ne pourrait durer des heures. Faut dire que celle-ci n’avait pas vraiment été prévue à la base, bien que ça rende l’instant encore plus inédit.

C’est agréable tout de même et Eliza n’est pas à plaindre. Ils ont galopé un moment ensemble avant qu’ils ne reprennent le pas et continuent leur conversation. L’homme l’avait interrogé et Eliza lui avait répondu qu’elle montait à cheval depuis toute petite. Ça a toujours été sa passion. Si avant elle concourait avec sa monture, cela fait bien longtemps que ce n’est plus le cas. Sans regret, puisqu’elle engage tout de même certaines personnes pour le faire à sa place tout simplement. Pour l’instant, ça lui réussit bien.

Curieuse, Eliza lui retourne la question. Lui aussi montait depuis tout jeune, ses 6 ans plus précisément. Apparemment il avait une activité régulière pendant quelques années. Elle comprend que son travail l’ait empêché de continuer. La belle hoche doucement la tête, l’air entendu.
Qu’est ce que tu fais dans la vie ?

Demande finalement la jeune femme dans un sourire, puisque son job semble l’empêcher d’exercer comme il le voudrait tandis qu’ils poursuivent leur balade. La jeune femme ne s’éloigne pas des masses de Shady Cove et du haras. Elle se contente de les guider de façon à faire un petit tour dans les champs environ. C’est une courte mais sympathique balade.

"Qu´est-ce que tu fais dans la vie?". La question tant redouté vient de tomber. Pensez-vous? Oui d´accord, c´est un sujet plus ou moins tabou chez Christopher ... en temps normal. Mais là, juché sur ce superbe andalou avec encore l´adrénaline du galop dans le sang, cette magnifque vue des abords de Shady Cove et en charmante compagnie, ce n´est tout simplement PAS "En temps normal". Se redressant d´avantage et rajustant ses rênes, laisse Hermès mâchouiller son mord et cèder à sa guise, Christopher se tourne vers Eliza.

"J´étais dans la Navy" dit-il avec un sourire "J´ai atteint le grade de premier maître que j´ai gardé pendant 2 ans 1/2 avant d´être obligé d´écourter mon engagement" il hausse les épaules, souriant en coin comme s´il était désolé "Retraite prématuré" argumente-t-il.

Son ton est calme, presque doux et il s´étonne lui-même avec qu´elle facilité il arrive à parler de ça. C´est sans doute en très grande partie du à Hermès. D´ailleurs ce dernier, oreilles tournées vers son cavalier commence à devenir très doux dans la bouche. Enfaite, Christopher a juste envie de reprendre une allure plus élevé -que ce soit trot ou galop, peu importe- juste histoire d´apprécier à nouveau le confort de ce cheval. Enfin. Secouant la tête, chassant un peu ces pensées, il se tourne vers Eliza.

"On en a pour combien de temps encore, de balade?"

Non pas qu´il ait envie de rentrer -bien au contraire, il pourrait continuer comme ça toute la journée. C´était juste pour savoir combien de temps Morgan et lui vont devoir se prendre lorsqu´ils iront, eux, en balade. Finalement, quelques minutes plus tard, les deux cavaliers, guidés par la propriétaire du haras rejoignent celui-ci dans un dernier galop.

Fin de la scène.

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