Après une longue journée bien chargé entre les rendez-vous avec la banque, les assurances, son architecte, en supplément des tâches habituelles qui lui incombe l'auberge, Eleanor s'octroie une petite pause en dehors de l'établissement. Elle devra y retourner pour superviser le service de restauration du soir.
Pour se vider un peu la tête avant d'y retourner,ainsi que profiter un peu de la belle journée qui se découle, la jeune femme décide de faire un tour au salon de thé où elle commande un café à emporter.
C'est donc son café à la main qu'elle repart en direction de l'auberge, à pied. Elle reçoit alors un message sur son téléphone et cesse de regarder la rue l'espace d'un instant. C'est là, que sans s'y attendre, elle percute de plein fouet un passant, renversant son café sur cette personne.
Totalement confuse par sa « stupidité » Eleanor se confond en milles excuses et part immédiatement à la recherche d'un paquet de mouchoir dans son sac. C'est avec ce dit paquet dans les mains qu'elle porte enfin un regard sur la personne qu'elle vient de percuter et la reconnaît immédiatement.
- Lucy je suis désolée!! Tiens prend ça...
Sans attendre, Lea lui tend un mouchoir, le rouge aux joues... Elle détaille alors la mine de son amie... Elle la trouve bien fatigué et lasse de sa journée... et il fallait qu'elles se soient rentré dedans...
- Je suis vraiment désolée Lucy... répète elle une nouvelle fois.
Lucy et elle s'étaient rencontré lors d'une sortie de la jeune aubergiste. Les folies d'Alyssia ce soir là, ainsi que les siennes elle doit l'avouer, avaient eu don de faire un peu trop de bruit dans la rue... Suite à ça, le voisinage, un peu âgé, avait fait appel à la police. Lucy était de service ce soir là.
Eleanor réussit à expliquer la situation calmement, elles venaient de fêter les 25 ans de l'aubergiste. Magnanime pour ce « soir de fête », la policière leur avait tout simplement demandé de finir leur soirée chez l'une d'entre elles.
Après cette histoire, Eleanor et Lucy c'était souvent croisé en ville ou dans les différentes boutiques de la ville et avaient fini par prendre un café ou un verre tout en discutant pendant des heures.
Lorsque l'une et l'autre rencontrèrent le dur passage de la rupture, elles s'étaient encore plus rapproché.
- Je te paierais le pressing... ou t'inviterais à dîner mais surtout pardonne moi...
Plus elle la regardait recouverte de café, plus Eleanor eut un petit sourire en coin... elle ne se moque pas de son amie, mais la fatigue joue souvent sur les nerfs, d'où sa proposition pour un dîner un peu démesuré pour les projections d'un simple café.