|
|
| You dreamed yourself to death | |
| Auteur | Message |
---|
Christopher S. Nicholson • Vendeur • Messages : 1983 Date d'inscription : 26/03/2013
Description du personnage Âge : 30 ans Côté cœur : En couple Conjoint(e) : Morgan M. Smith
| Sujet: You dreamed yourself to death Jeu 29 Aoû - 14:50 | |
| Christopher avait pensé que la croisière lui ferait du bien. Et c´était effectivement le cas ... jusqu´à aujourd´hui. Depuis son retour, il s´était passé trop de chose en bien trop peu de temps. Il s´était fait traité de déserteur par Ryan qui s´était révélé être son voisin, son chef Mr. Landon avait pêté un plomb sur lui à cause de son histoire avec cette garce d´Emily Fisher et lui avait bien fait comprendre que, s´il se comportait à nouveau comme ça, il finira par dire au revoir à son job. Et, par dessus tout, depuis son dernier entrainement et son altercation avec Ryan, sa cheville s´était réveillé et ne lui avait plus foutu la paix depuis. Aussi, avait-il décidé de prendre rendez-vous chez le médecin. Et, comme Christopher l´avait pensé, il ne l´avait pas ausculter en détail, lui fourrant simplement une ordonnance, pour une radio, en main.
C´est donc un ancien militaire avec le moral au plus bas qui ressort du cabinet, enveloppe en main. S´arrêtant sur le perron, il fourre le papier dans la poche arrière de son jeans et ferme les yeux. Avec un lourd soupire, il se passe la main dans les cheveux, tandis qu´il prend, automatiquement maintenant, appuie sur sa jambe droite afin de soulager sa cheville, cette articulation qui lui dicte sa vie depuis plus d´un an et demi maintenant et qui ne veut pas se tenir tranquille plus d´un mois. Christopher pensait s´y être habitué, fait est qu´on ne s´habitue que très difficilement voire pas du tout, à la douleur.
Un toussotement derrière lui, lui fait redresser la tête. Lançant un coup d´œil au-dessus de son épaule, son regard tombe sur un homme d´un âge assez élevé qui le fixe durement. Avec un simple pas en avant, puis sur le côté, Christopher le laisse passer. L´inconnu s´éloigne en grommelant quelque chose du genre que les gens sont tous des cons qui ne sont pas foutus d´aider. Ou quelque chose de ce genre. L´ancien officier n´a vraiment pas la tête à répondre quoique ce soit.
Lentement, il se remet en route. La douleur n´est pas aussi extrême qu´avant la croisière, lorsque Dan l´a gentiment aidé - D´ailleurs, en y repensant, Christopher ne là pas encore tout à fait remercier. Du moins, pas en bonne et due forme - mais est tout de même bien présente et se fait sentir à chaque deuxième voire troisième pas. Intérieurement, Christopher se demande pourquoi il ne s´est pas garé plus près du médecin, il y avait de la place sur la parking. Enfaite, c´est surement parce qu´il n´a pas envie que cette ancienne blessure l´entrave dans ses mouvements et lui dicte quoi faire. Il ne veut tout simplement pas être dépendant de cette cheville. Même s´il doit, bien évidement, se rendre à l´évidence que ça ne s´arrangera pas ainsi et que ça risque même de s´aggraver.
En marchant dans la rue, il ne peut s´empêcher de détaillé les alentours. Les gens, les voitures, les magasins, les entrées, les maisons ... tout ça c´est d´un ennuie. S´immobilisant brusquement, il écarquille légèrement les yeux et entre ouvre la bouche. Cette pensée, que Shady Cove est une ville ennuyeuse, ne l´a plus effleuré depuis tellement longtemps qu´il ne se rappelle même plus quand elle a lui traversé l´esprit pour la dernière fois. Il secoue vivement la tête. Il n´a pas le droit de penser à ça, non. Il n´a plus le droit d´avoir de telles pensée. Shady Cove est une ville des plus charmantes, ce n´est plus la prison dorée d´il y a 8 mois.
Prenant une profonde inspiration et soufflant doucement, il se remet en route et décide finalement de s´arrêté à une vitrine. Ce n´est pas à cause des vêtements - faut dire que les chemises et les blousons pour quelques centaines de dollars ne suscite pas l´intérêt de l´ancien militaire - mais pour soulager sa cheville. Il a encore bien cinq minutes à marcher. S´il veut atteindre sa voiture en un morceau il est obligé de faire cette pause. Feignant donc de s´intéressé aux habits, Christopher observe les mannequins et enfouit ses mains dans les poches de son jeans, attendant que la douleur ne diminue. |
| | |
Invité Invité
| Sujet: Re: You dreamed yourself to death Ven 30 Aoû - 14:19 | |
| Cela faisait maintenant deux longs mois que j’avais débarqué ici. Deux longs mois que j’étais loin de mes amis, des soirées et surtout de la ville où j’avais grandis. Mes parents avaient voulus me mettre dans un patelin paumé où personne ne connaissait mon nom. Ils avaient plutôt bien réussi leur coup. Je détestais cet endroit. Je crois que je finirais vraiment par devenir folle. Certes, la journée j’allais en cours. Je n’avais pas d’autres choix puisque mon oncle et ma tante prenait un malin plaisir à me réveiller le matin. C’est limite s’il ne m’accompagnait pas à l’université. Je détestais les cours. Je n’étais vraiment pas faîte pour ce genre de chose. Je ne savais pas non plus comment j’allais survivre dans une ville aussi petite que celle-là. En fait, je crois que je ne m’y habituerais jamais.
Quoi qu’il en soit, aujourd’hui c’était samedi. J’aurais pu aller à la bibliothèque pour réviser comme beaucoup d’étudiants de mon âge mais j’optais pour une journée shopping. Ca n’allait pas me faire de mal. Le pire dans cette histoire c’est que je devais y aller à pied. Je détestais prendre les transports en commun. A Auckland, j’avais l’habitude d’avoir un chauffeur qui m’emmenait partout. Et là, il était hors de question que je demande à mon oncle ou ma tante de m’emmener en ville. J’aurais encore le droit à une réflexion du style : « t’es pas censée travailler toi cette année ? ». S’ils savaient à quel point je me moquais de mes études. Quand je serais majeure, je partirais loin d’ici. Je ferais carrière dans le mannequinat ou dans le cinéma. Les diplômes ne me serviront à rien. Certes, sur ce point-là, je suis loin d’être mature.
En plus de devoir aller en ville, à pied, il n’y avait pas énormément de magasin. Les marques ici, ils ne connaissaient pas. J’étais obligé d’acheter des vêtements trouvé dans des magasins pas chers. Ouais, je faisais partit de ces gens qui pensent que parce que quelque chose n’est pas chère, ce n’est pas de la bonne qualité. D’un autre côté, j’ai toujours été habitué à acheter des vêtements de luxe. J’arpentais la seule rue où il y avait des magasins. Ça en devenait limite déprimant d’habiter ici. Franchement, mes parents n’auraient pas pu m’envoyer dans un pensionnat dans une grande ville genre Los Angeles ou New-York, histoire que je ne passe pas des jours et des jours à m’ennuyer comme un rat mort ? Non bien sûr. Le pire c’est qu’ils devaient être en train de jubilé. Bref, je sortis mon portable. Ce n’est pas parce que je ne vivais plus en Nouvelle-Zélande que j’allais perdre contact avec mes amis. Et qu’importe que les appels ou les textos soient chers. C’était mon oncle qui payait mon abonnement et franchement ? Je me moquais pas mal de faire du hors-forfait. Plongée dans mon texto, je ne regardais pas où j’allais. Je bousculais un homme qui regardait une vitrine. Mon portable tombait par terre au moment de la collision :
« Eh merde ! » lançais-je sans regarder qui je venais de bousculer. Bah quoi ? Il n’avait pas à être sur mon chemin non plus. De plus, je n’étais pas le genre de fille à m’excuser. Elle était loin la petite fille gentille qui habitait les beaux quartiers d’Auckland. Je posais néanmoins mon regard sur lui. Il me disait quelques choses. Enfin, vous avez déjà cette sensation : rencontrer quelqu’un et penser le connaître. Je continuais de le regarder, puis lui lança sans prendre le temps de m’excuser : « Ca va sûrement vous paraître bizarre mais question mais on s’est pas déjà vu quelque part ? »
Ca ne faisait pas longtemps que j’étais à Shady Cove. Je ne connaissais pas grand monde. J’étais déjà aller à deux ou trois soirées et étaient déjà rentrée complètement ivre. C’était peut-être là que je l’avais rencontré. Ou peut-être que tout simplement je le confondais avec quelqu’un d’autre. Quoi qu’il en soit, j’attendis une réponse tout en finissant d’écrire mon texto. Ce n’était pas polie mais je n’allais pas m’empêcher d’avoir une vie sociale parce que je parlais à un parfait inconnu. La politesse, c’était le cadet de mes soucis.
|
| | |
Christopher S. Nicholson • Vendeur • Messages : 1983 Date d'inscription : 26/03/2013
Description du personnage Âge : 30 ans Côté cœur : En couple Conjoint(e) : Morgan M. Smith
| Sujet: Re: You dreamed yourself to death Ven 30 Aoû - 17:19 | |
| Finalement, plus Christopher observe cette veste, plus il la trouve jolie et à son goût. Mais sérieusement, qui est-ce qui mettrait 450$ dans une veste ? Bon, ce magasin est connu pour sa qualité irréprochable, mais quand même ! De toute manière, il a sa nouvelle veste en cuir qui fait amplement l’affaire. Et puis, elle a été achetée à New-York, celle-là. Pas à Shady Cove.
Mais, alors qu’il est à nouveau entrain de comparer la ville dans laquelle il vit avec celle qu’il a quittée, il est poussé. Pas violement, mais tout de même assez pour le faire trébucher. Obligé ainsi de prendre appuie sur son pied gauche, il grimace mais arrive à temps à réprimer un gémissement de douleur. Crispant le visage, muscles de la mâchoire serrés, il déglutit et s’oblige à reprendre une respiration normale. C’est alors qu’une exclamation se fait entendre à coté de lui. Instantanément il se tourne, près à dire quelque chose … mais il croise le regard de la jeune femme et referme instantanément la bouche.
Long cheveux brun encadrant un regard marron et mettant en évidence un visage ovale, elle ne semble pas inconnue à l’ancien premier maître. Pourtant, il ne peut pas mettre de nom sur cette jeune femme qui semble, elle-aussi, le connaître. Ou plutôt, lui demande-t-elle confirmation. Sourcils légèrement froncés, tête quelque peu inclinée sur le côté, il l’observe et la détail avec attention. Oui, il est sûr de l’avoir déjà croisé quelque part, mais où ? Comment ? Quand ? Dans quelles circonstances ? Pour tout dire, Christopher n’a pas envie d’en savoir plus.
« Je ne saurais te le dire » répond-t-il finalement « Même si tu ne me sembles pas non plus inconnue, je n’ai aucune idée où j’ai pu te … » il se tait subitement lorsqu’il croise à nouveau le regard de la jeune femme et arque un sourcil « Attend …. Shelby ? Shelby Rhodes ? »
S’il a reconnut la gamine de 9 ans qu’il a en quelque sorte sauvé dans un centre commercial de Nouvelle Zélande il y a de ça un peu moins de 10 ans, c’est parce que cette jeune femme qui se trouve devant lui à la même lueur dans le regard. Alors même si elle semble totalement captivé par son portable et qu’elle a l’aire de s’en foutre totalement de ce qui l’entoure, elle ne peut empêcher une certaine malice prendre place dans son regard.
Mais, ce peut-il réellement que ce soit la petite fille à laquelle il pense ? Si oui, qu’est-ce qu’elle fout là ? Vacances ? Déménagements ? Pourquoi Shady Cove ? Auckland est une ville tellement plus merveilleuse que ce grand village de l’Oregon. Même si de nombreuses questions traversent l’esprit de Christopher, celui-ci se garde bien de les poser à la jeune femme. Dès fois qu’il se trompe sur son cas … |
| | |
Invité Invité
| Sujet: Re: You dreamed yourself to death Jeu 5 Sep - 10:27 | |
| ’étais loin d’être du genre à faire attention où je marchais. J’étais ce genre de fille, bien trop occupé par sa petite personne. La célébrité me manquait. Ici, personne ne me connaissait. Je ne pouvais plus menacer les gens en leur disant que j’avais des relations et qu’il fallait trop me chercher. J’étais retombée dans l’anonymat le plus total. Peut-être que les gens devaient connaître mes parents de nom mais moi, personne ne me connaissait. Quelle mouche avait piqué mes parents pour qu’il fasse quelque chose de ce genre. Alors ouais, je séchais les cours. Ouais je sortais avec un garçon peu fréquentable. Ouais je voulais peut-être grandir plus vite que ce que je le devrais mais avaient-ils vraiment le droit de m’envoyer ici ? Chez un oncle et une tante que je connaissais à peine qui plus est ? En plus de ça, niveau sortie et shopping c’était vraiment limitée. Je détestais cette ville. Je détestais la campagne. Parce que oui pour moi on était carrément en pleine campagne. Je me demandais même comment les gens avaient accès à internet et à la téléphonie. Envoyant des textos à ma meilleure amie restée en Nouvelle-Zélande, je bousculais quelqu’un. Je n’avais pas l’intention de m’excuser. De toute façon, le jour où je demande pardon, il faudra vraiment que ce soit, soit sous la torture, soit parce que je suis malade. Néanmoins, cet homme me disait quelque chose mais allez savoir où je l’avais rencontré. Continuant d’écrire mon message, j’écoutais à peine ce qu’il me disait. Ca entrait par une oreille et ça ressortait par l’autre. C’est alors que j’entendis mon nom. Je levais immédiatement la tête et le fixait. Je répondis sur un ton un peu hésitant :
« Euh oui, c’est bien moi… T’es qui toi ? Un paparazzi ? » Certes, c’était un peu brutal de lui lancer ça comme ça mais on est jamais trop prudente. Il m’avait sûrement vu dans un magazine people ou alors je n’en savais rien. Je rangeais mon Iphone dans mon sac, et croisait les bras. J’ajoutais : « Si t’es un paparazzi, j’ai rien à dire… »
Au moins, ça avait le mérite d’être clair. De toute façon, j’étais bien trop petite pour me souvenir que je l’avais croisé à Auckland. A l’époque, je ne l’avais pas regardé plus de cinq minutes. Même le soir au repas, j’avais mangé avant parce que je devais me coucher tôt soi-disant. Quoi qu’il en soit, je continuais de le regarder, attendant une réponse ou une simple réaction venant de sa part. Peut-être que tout simplement, il venait de se rappeler où il m’avait croiser mais le fait qu’il connaisse mon nom m’étonnait un petit peu.
|
| | |
Christopher S. Nicholson • Vendeur • Messages : 1983 Date d'inscription : 26/03/2013
Description du personnage Âge : 30 ans Côté cœur : En couple Conjoint(e) : Morgan M. Smith
| Sujet: Re: You dreamed yourself to death Jeu 5 Sep - 16:03 | |
| D´abord Helena, ensuite Shelby. A croire que le passé de Christopher a décidé de se donner rendez-vous ici, à Shady Cove. L´ancien officier de la Navy est sur le point de se demander quelles étaient les chances pour qu´il rencontre cette jeune fille ... pardon: femme ... ici, dans cette rue. Mais finalement, il met cette pensée de côté, n´ayant déjà pas trouver de réponse lorsqu´il a fait face à Helena. Même si cette brunette, qui se tient devant lui, regard rivé sur son portable, a pas mal changé au niveau du physique, Christopher n´a pas de mal à la reconnaître réellement.
Shelby, par contre, ne semble pas savoir qui elle a devant elle. Faut dire que la seule fois oú ils se sont vus et parlé c´était il y a près de 10 ans. La gamine avait 9 ans à l´époque, donc, logiquement, elle en a 19 ans maintenant. En 10 ans il se passe tellement de chose dans la vie d´une adolescente qu´elle a surement viré l´image de Christopher de sa mémoire. Ce qui est tout à fait normal, quand même.
"Oh non t´inquiète pas, je ne fais pas partie de ces gens là" dit-il en rigolant, lorsque Shelby lui demande s´il est un paparazzi "Et puis, si tu les crains tellement, tu devrais faire attention à ton chemin" reprend-t-il en pliant la jambe gauche, changeant d´appuie "Enfin, je m´appelle Christopher. Tu ne dois surement pas t´en rappeller mais on s´est vus à Auckland y a quelques années. Tu devais avoir 9 ans à l´époque."
Pour tout dire, l´ancien militaire ne sait pas ce qu´il fait, là. Ce qu´il est entrain de dire n´intéresse surement pas la jeune femme qui a surement bien mieux à faire que de l´écouter raconter des histoires du passé. Surtout si elle ne se rappelle pas de cette anecdote du super marché ainsi que du diné chez ses parents. Ainsi donc, il se redresse légèrement et lève une main.
"Bref, je ne vais pas te déranger plus longtemps. T´as surement mieux à faire" dit-il avec un sourire et regard sincère.
Quoiqu´à Shady Cove il n´y a franchement pas grand choses -pour pas dire "rien"...- à faire pour une jeune femme ... |
| | |
Invité Invité
| Sujet: Re: You dreamed yourself to death Sam 7 Sep - 10:03 | |
| Mes parents avaient voulu me mettre loin des médias et de la presse. Etant la fille de parents connus, j’avais vite compris que le moindre de mes gestes allaient se retrouver dans les journées. Il faudra bien avouer que j’en ai pas mal joué, à tel point qu’ils ont décidé de me mettre chez mon oncle et ma tante. Dans une petite ville de campagne, qui plus est. Encore j’aurais été à New-York ou Los Angeles, ça ne m’aurait pas déranger mais là, je n’avais plus aucuns repères. Il n’y avait pas de boutique de luxe et ça avait le don de m’énerver. J’avais l’habitude de m’habiller chez Chanel, Dior ou Guess. Autrement dit, j’étais complètement dépaysée. Etant sur mon portable, j’écoutais d’une oreille ce que l’homme en question me répondit. Il me confirmait qu’il n’était pas paparazzi. En le regardant d’un peu plus près, il n’avait pas la tête de l’emploi. Il se présentait, puis me dis qu’on s’était croisé à Auckland. Il me dit qu’à l’époque j’avais neuf ans. Je l’observais pendant quelques secondes. Le seul endroit où j’avais pu le croiser, c’était dans un magasin vu qu’à l’époque je ne sortais pas dehors toute seule. Par contre, j’adorais partir en vadrouille dans les magasins quand je faisais les courses avec mes parents. Je me souviens d’ailleurs qu’un homme m’avait ramené à l’accueil. Je répondis :
« On se serait pas croiser dans un magasin ? Ou un truc de ce style ? »
En y réfléchissant bien, c’était peut-être qui m’avait amené à l’accueil et qui avait été invité par mes parents à dîner le soir-même. Rangeant mon téléphone dans mon sac, je continuais de le regarder. Il me dit ensuite qu’il allait partir. Je répliquais simplement :
« Vous savez, il n’y a pas grand-chose à faire ici. J’ai pas l’habitude d’être dans une ville aussi petite que ça donc, vous pouvez rester avec moi sans problème. »
Je lui souris quelque peu. Il était vrai que je n’avais pas l’habitude de cette ville. Je la détestais. Personne ne connaissait mon nom, personne ne savait qui j’étais et ça avait le don de m’énerver. Après avoir passé dix-neuf ans à vivre à travers les médias, ça faisait réellement un choc. Je ne pouvais plus jouer la carte de « je suis connue, donc je me permets de faire ça, ça et ça ». Ici, ça ne marchait pas, malheureusement pour moi.
|
| | |
Christopher S. Nicholson • Vendeur • Messages : 1983 Date d'inscription : 26/03/2013
Description du personnage Âge : 30 ans Côté cœur : En couple Conjoint(e) : Morgan M. Smith
| Sujet: Re: You dreamed yourself to death Mar 10 Sep - 19:09 | |
| Comment Christopher pouvait-il oublier la petite Shelby? Cette gamine aventureuse qui se baladait entre les rayons avant de se rendre compte qu´elle est perdu et de paniquer. L´ancien militaire avait 19 ans à l´époque et n´avait pas hésiter bien longtemps en voyant la petite fille assise à terre, les larmes aux yeux. Après lui avoir parler gentiment pour la rassurer, il l´avait prit par la main et l´avait directement ammené à l´accueil, restant avec elle jusqu´à ce que ses parents ne viennent. Alors que la mère était follement rassuré, l´homme était resté plus calme et avait remercier Christopher en bonne et due forme: un diner à la maison. Autant dire que le militaire qu´il était n´avait pas hésité bien longtemps.
Et maintenant, 10 ans plus tard, c´est cette même fille qu´il revoit. Même si elle est devenue une jeune femme dont l´adolescence à sans doute été marqué par ´je fais ce que je veux pour tester mes limites, elle n´a pas perdu ce charme enfantin qu´elle avait déjà à l´époque. Elle ne doit sans aucun doute plus de souvenir de Christopher ...... quoiqu´elle lui demande s´ils ne se sont pas vus dans un magasin. L´ancien officier hoche simplement la tête.
"Un des centres commerciaux d´Auckland, oui" sourit-il
Mais pour tout dire, il ne veut pas revenir là-dessus. Lui-même ayant horreur des histoires de son enfance, racontant les hontes qu´il a put faire dans sa vie de bambin, il décide que Shelby n´a pas besoin de vivre ça. C´est donc, sans perdre son sourire, que Christopher lui dit qu´il ne la dérangera pas plus longtemps, étant donné qu´elle a sans doute autre chose à faire. Fait est que ... non. La jeune femme lui dit directement qu´elle n´a pas l´habitude des petites villes de ce genre, qu´elle n´a rien à faire ici et que, donc, il pouvait resté avec elle.
"C´est vrai que venir d´Auckland et d´attérir ici ... ça fout un choc culturel" il rigole doucement "Je suis moi-même venu directement de New-York jusqu´ici et j´ai eu beaucoup de mal à m´acclimater"
Intérieurement il repense à Terry sans qui il n´aurait surement jamais découvert d´autre recoins plus charmant de Shady Cove, puis à Morgan sans qui il aurait bien rapidement jeté l´éponge. Enfin. Pliant la jambe droite pour changer d´appuie et soulager un peu sa cheville, il croise les bras.
"Mais qu´est-ce qui t´ammène ici? Je veux dire ... tes parents auraient eu les moyens de t´envoyer au moins à Seattle quoi ..."
Chrsitopher et sa manie de toujours vouloir s´imiscer dans la vie des autres. C´est presque une légende. |
| | |
Contenu sponsorisé
| | | | | You dreamed yourself to death | |
|
Sujets similaires | |
|
Sujets similaires | |
| |
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|