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Since forever For years on end Newbies

En ville, on dit qu’Eliza est pétée de thune et capricieuse… c’est vrai. La jeune femme l’assume, le vit parfaitement bien, elle transpire la richesse et respire la superficialité. On aura toujours de quoi se plaindre. Eliza aurait voulu vivre ailleurs qu’à Portland, mais c’est là que résident les siens. Là où tout a commencé… mais certainement pas là où tout se finira pour la jolie blonde. Fille unique, fille gâtée, fille née avec une cuillère en argent. Rien ne lui résiste. Elle veut, elle a. Eliza ne voit pas pourquoi cela changerait de toute façon, et une fois de plus les choses iront en son sens. Elle dépense le montant de votre salaire en une journée et ça ne lui dérange absolument pas. Sa passion ? Tout ce qui s’achète. Tout ce qui est brillant, joli, nouveau… jetable ?

A l’école, Eliza n’était pas une lumière. Populaire, on faisait ses devoirs à sa place tandis qu’elle excellait en sport, Eliza était une excellente pom-pom girl et admirée par beaucoup. Elle est bien évidemment sortie avec quelques sportifs avant l’obtention de son diplôme. Le stéréotype des teenages movies. Elle n’a aucun regret quant à ses années-là, en est même nostalgie par moment. Malgré tout, la jeune femme est ambitieuse et ne comptait pas s’arrêter là. Elle a fait acte de présence à la fac durant trois ans avant d’accepter la proposition de son père : travailler pour ce dernier, dans son entreprise. Elle veut tout de même devenir quelqu’un. En effet, la jeune femme a bien trop d’estime pour devenir une nouvelle Paris Hilton, connue pour ne rien faire mise à part des sex tapes. Eliza vaut mieux que ça, ne se considère pas comme une coquille vide.

Seulement, deux ans plus tard, la demoiselle retire son costume de buisness woman par lassitude. Prise d’un nouveau caprice, la jeune femme se retourne une nouvelle fois vers son père pour qu’il lui achète un haras. Un des plus grands de la région. Elle veut le meilleur pour ses chevaux mais également pour avoir un certain prestige, qu’on se souvienne de son nom. La jeune femme ne veut pas n’importe quoi. Et comme bien souvent, son père céda et la demoiselle devint propriétaire d’un haras à Shady Cove.

Adolescente, Eliza était passionnée d’équitation, il lui arrivait de concourir avec ses chevaux. Mais ça, c’était avant. A présent la jeune femme préfère engager des « professionnels » pour le faire. Bien sûr, elle le fait également pour les tâches ingrades. Du coup, Eliza se contente d’observer, d’apprécier et de monter quand l’envie lui prend… pour le plaisir, sans superficialité aucune, sans prestige. C’est une chose dont la jolie blonde ne se lasse absolument pas. Ce sont toujours des moments précieux pour la jeune femme, qui pense, que contrairement aux êtres humains, les chevaux n’ont pas d’arrières pensées et ne la côtoie pas pour son argent. Forcément.

Enfin, Eliza a tout de même remarqué que les habitants de Shady Cove n’étaient pas tous ainsi. Elle se retrouve d’ailleurs beaucoup moins entourée mais Eliza sait compenser. Les hommes et leurs besoins. Ce n’est pas ça qui manque dans ce monde. Eliza aime séduire, se faire désirer tout simplement. La vie est un jeu et la jeune femme considère que le monde est son terrain. Eliza ne recule devant rien, et, aussi surprenant que ça puisse être dans le coin, elle est parvenue à trouver son alter ego. Elle en masculin. Parfait. Il comble énormément de chose. C’est une des seules relations sincères que la demoiselle entretien. Elle sait qu’à ce jour elle ne pourrait se passer de ce qu’ils ont. Eliza est convaincue de ne pas avoir fait d’erreur en venant s’installer à Shady Cove malgré son manque de popularité chez la gent féminine. De toute façon, que l’on soit heureux ou non, Eliza est bel et bien dans la place et ne compte aller nulle part.