• Prénom : Elly • Comment avez-vous connu le forum ? Publicité L'on me l'avait proposé dans une recherche sur PRD, il y a quelques mois, mais je suis retombée sur la publicité par hasard • Fréquence d'activité : 6/7 • Vos comptes sur le forum : Aucun
❝ Mon personnage ❞
• Célébrité sur l'avatar : Ed Westwick
• Nationalité : Anglaise
• Âge : 27 ans
• Profession : Agent Immobilier
• Employeur :
• Un commentaire ? La brume de l'hiver à Shady Coves me rappelle les paysages melancoliques d'Ecosse à la même saison.
❝ L'histoire de mon personnage ❞
C’est par un rude jour d’hiver que le fils de Sean Glasglow vit le jour. Satisfait, l’homme d’affaires était confiant, son patrimoine comptait désormais un héritier et qui plus est, un mâle. Tandis que Cheryl , sa femme, enveloppait délicatement son nouveau né dans des draps de soie bleu , Sean , lui, épiait par la fenêtre la trajectoire des flocons de neige. Un verre de bourbon à la main, il réfléchissait et trempait ses lèvres de temps à autre dans un nectar ambré. Sa femme, la mine fatiguée par le labeur, savait qu’il ne fallait pas perturber son époux dans ses réflexions. Elle préférait profiter du nourrisson avant de passer à autre chose. En effet, même si son fils n’était qu’un nourrisson, Sean Glasgow réfléchissait d’ores et déjà à la manière dont lui et sa femme allaient déléguer et superviser la merveilleuse éducation de leur fils.
Dans le milieu auquel appartenaient les Glagow, les parents ne s’occupaient pas personnellement de l’éducation de leurs progénitures. D’autres le faisaient pour eux et pour cause, des affaires plus importantes les préoccupaient. Fructifier, investir, s’enrichir et briller en société, tel était le quotidien de Sean et Cheryl. Ainsi l’on situait les Glasglow bien en haut de la pyramide sociale européenne. Ce statut de privilégiés, ils en avaient conscience depuis des générations. Du côté de Sean, la famille trouve ses origines dans l’Ecosse profonde et détient depuis un siècle et demi une distillerie d’alcool qui a vu s’épanouir en dehors de la contrée natale. A la tête de nombreuses marques de boissons alcoolisées, la réputation des Glasgow n’est plus à faire depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Cheryl, quant à elle, était issue de famille détentrice d’un géant du thé qui s’est développé sous le règne de la Reine Victoria. En somme, les Glasgow faisaient parti intégrante de ce que l’on appelle l’élite sociale. De ce fait, il fallait une éducation des plus dignes à leur fils.
Peter, tel était son prénom de l’héritier, et à peine avait-il commencé à respirer que sa vie était déjà toute tracée. Son père avait de grands projets pour son fils, non pas d’ordre moral mais d’ordre successoral. Tout comme dans son mariage avec Cheryl, Sean s’était arrangé pour être le principal décideur de chaque détail. L’homme commandait, les autres s’exécutaient. Ils s’établiraient la résidence principale en Ecosse, pour que son fils prenne conscience de la profondeur de ses origines, à cela Sheryl acquiesça, « ainsi soit-il ». Ils engageraient une nourrice qui a servi au Palais de Elisabeth II, l’on répondit « à vos ordres ». Afin de découvrir l’étendue de ce monde et d’être polyglotte, Peter sera amené à voyager avec ces parents et sera inscrit aux meilleures écoles de chaque pays qu’ils visiteront, l’on rétorqua « bien évidemment Monsieur ». Il pratiquera assidument le français, le piano et excellera en Histoire afin de paraitre le plus intelligent de ses camarades, l’on approuvait sans un bruit. Il aura d’excellentes notes pour être capable de succéder à son père, l’on répliqua « cela va de soit Monsieur, un vrai Glasgow ».
C’est ainsi que Peter a grandi, sous les ordres d’un homme qui ne paramétrait sans cesse le moindre détail de sa vie. Très tôt, le bambin avait remarqué le caractère anormal de sa vie d’enfant. Autour de lui, il manquait cruellement de spontanéité et de fantaisie. Les nourrices possédaient une vision limitée du gardiennage d’enfant et devaient suivre un emploi du temps à la lettre. Les loisirs s’articulaient dans une case qu’elles appelaient pause pédagogique. De même, ses parents étaient les grands absents de la réalité que l’enfant se construisait et développait. Pendant certains années, Peter ne les voyait que rarement, à part lors du diner où les discussions relataient ses prouesses d’apprentissages, ses lectures et où parfois il devait réciter une poésie avant le dessert. D’autant plus que cet environnement était aussi étriqué qu’instable. Peter n’a pas vécu toute son enfance au manoir Glasgow. De l’Irlande à l’Allemagne, de Paris à Stockholm, Zurich, Vienne et même le Danemark, l’héritier a accompagné ses parents à tous leurs déplacements. Son plus court séjour dans un pays étranger a été de six mois en Italie. Ainsi, le fils prodigue a toujours souffert d’un manque de foyer stable et chaleureux.
Certains diraient qu’il est ingrat, d’autres d’inconscient, mais Peter s’est toujours qualifié comme un enfant malheureux. Et pour cause, sa réalité ne lui correspondait pas. Rêveur et imaginatif, le brun a toujours développé un sens de la fantaisie qui ne correspondait pas au monde qui l’entourait. Les lectures imposées par son père ne lui plaisaient pas, il préférait Stevenson à Walter Kennedy ou Orwell à Shakespeare. De même, il s’amusait devant les films commerciaux de son enfance comme Maman j’ai raté l’avion et s’ennuyait face aux films de grands réalisateurs intellectuels que son père chérissait tant. Voyager à travers l’Europe et pratiquer plusieurs langues comme le voulait Sean l’ont plus perturbé qu’autre chose. Vivre dans des suites d’hôtels ou des maisons louées embarrassait le petit garçon car il ne sentait pas chez lui nulle part. Apprendre plusieurs grammaires rendait l’enfant confus et il se mélangeait les pinceaux parfois pour s’exprimer. Au niveau social, nombreuses ont été les déchirures à chaque fois qu’il devait changer de pays. Néanmoins, malgré ces inconvénients, le petit Peter tenait bon et obéissait à son père en s’efforçant de combler chacune de ses lacunes et en surpassant ses échecs. Cela a dur pour Peter, car la notion d’échec et de perfection l’empêchaient de vivre sa vie d’enfant. Heureusement, il trouvait refuge dans la lecture et auprès de son journal intime. Faute d’avoir un confident et de réels amis, le garçon s’exprimait sur son quotidien en permanence dans un petit carnet. Malaise, joie, appréhension ou questionnements, tout passait par l’écrit. Cette pratique était d’ailleurs secrète car si son père l’apprenait, il l’aurait traité de faible. Les émotions ne s’expriment pas chez les Glasgow, et si par malheur cela se produit, il ne fallait pas en laisser de traces.
Toutefois en grandissant, Peter reconnaissait les vertus de cet environnement encadré et strict. Cette rigueur lui a permis d’obtenir de très bon résultats scolaires et un mental de fer. Mature et stable, ses fréquentations étaient choisi et dans sa vie de jeune garçon, il n’a jamais connu d’excès et s’est toujours efforcé d’avoir un comportement exemplaire. Il se fallait de l’être un tel nom de famille et surtout avec un patriarche comme Sean Glasgow. L’obéissance l’a beaucoup aidé, notamment dans ses relations avec les professeurs, jusqu’à même l’emmener aux Etats Unis dans l’une des prestigieuses Ivy League qu’est Harvard. Il décrocha un diplôme de droit. Fraichement diplômé donc, mais également nouvellement orphelin. En effet, l’été suivant l’obtention de son diplôme, son père fut frappé d’une soudaine crise cardiaque. Cette mort brutale ébranla toute l’Ecosse et de grandes funérailles furent organisées. Peter lui, fut rapatrié en urgence et ne prononça presque aucun mot durant des jours entiers. La tête haute et digne, il consola la nouvelle veuve et se chargea de superviser les derniers souhaits de qu’avait laissé Sean dans son testament. C’est devant le notaire que l’héritier réalisa enfin la mort de son père. Lorsque le vieil homme lui tendit un stylo Balmain pour obtenir une signature finale, et Peter s’arrêta un instant, choqué. Comme frappé par la foude, il prit conscience des conséquences à venir. Tout lui appartiendrait à présent. Il se situait au point d’arrivé que son père lui avait mainte et fois parlé : être à la tête du patrimoine familiale. Il n’y avait plus rien à prouver, plus de raison d’obéir ou d’œuvrer à atteindre la perfection. Le but de sa vie fut atteint.
Il était grand temps de prendre sa vie en main s’était dit Peter en quittant d’un pas pressé bureau du notaire ce jour là. La tête pleine d’idées et d’ambitions, le jeune homme se sentait plus nettement plus léger. Comme flottant. Délivré des chaines de son père, il pouvait désormais se permettre de vivre non pas pour Sean Glasgow, mais pour lui-même, à savoir Peter Glasgow. C’est donc un virage à 180 ° que le britannique a opéré dans sa vie suite au lendemain du décès son père. Plus que tout, il voulait connaitre la vie. Non pas la vie lourde en responsabilités mais pailletée qu’il avait connu toute sa vie, mais plutôt connaitre une vie simple. Une vie sans impératifs du au nom ou au rang. En d’autres termes, une vie normale. Quel endroit ? Et surtout comment ? Tels étaient les questions récurrents écrites cesse dans le journal de Peter. Il trouva les réponses néanmoins très vite après avoir aidé sa mère à assumer pleinement son statut de veuve. Lui parlant de ses ambitions, il lui surtout pas de sa décision sans retour possible : partir pour le Nouveau Continent. Là bas, il ne serait pas un Glasgow comme en Ecosse, il serait seulement Peter. C’était le meilleur endroit pour se reconstruire.
Peter s’installa donc à Shady Coves, la ville dont été originaire son professeur préféré à Harvard. Lors des cours en amphithéâtre, nombreuses ont été les anecdotes concernant cette petite ville qui semblait rimer avec havre de paix. D’ailleurs, cela s’avéra vraie dans la pratique. Le britannique avait trouvé dans cette ville la tranquillité et le renouveau qu’il désirait. Un nouveau statut, un nouvel emploi, en somme un nouveau départ où il se trouvait être simplement Peter, ou Pete. Cependant, ces manières quelques peu bourgeoises intériorisées et son accent prononcé ne passent pas inaperçus mais l’écossais tente bien que mal de rentrer dans la communauté, même si parfois cela s'avère être quelque peu difficile. Il accepte toutefois de relever le défi. Un Glasgow n’abandonne jamais.
Liam Hunter
• Officier de police •
Messages : 370 Date d'inscription : 05/08/2013
Description du personnage Âge : 22 ans Côté cœur : Craque pour quelqu'un Conjoint(e) : /
••• Afin de t'aider dans tes premières démarches sur le forum, et pour répondre à tes éventuelles questions, tu peux contacter ta marraine, Jade (alias Harper & Hailie). Elle viendra également te proposer un lien et / ou un topic pour favoriser ton intégration.
••• Encore bienvenue, et bon courage pour la rédaction de ta fiche !
Juliana Stewart
• Pompier •
Messages : 649 Date d'inscription : 24/03/2013
Description du personnage Âge : 32 ans Côté cœur : Célibataire Conjoint(e) : /
••• Félicitations, ta fiche est validée ! Pour faciliter ton intégration, je t'invite à poster ta fiche relations qui permettra aux membres de te proposer des liens sans plus tarder !
••• En cas de problème, n'hésite pas à me contacter par MP, je suis là pour ça ! Ta marraine / ton parrain se tient également à ta disposition si besoin.