Comme des dizaines de milliers d´aiguilles qui lui transpercent la peau, passent à travers les os et ressortent de l´autre côté de la jambe. Voilà la sensation qu´a Christopher en ce moment même. Visage crispé de douleur, yeux fermés, s´accrochant à l´écorce de l´arbre, il a le pied gauche levé. Tentant de garder une respiration calme et régulière -ce qui est bien plus facile à dire qu´à faire- il essaie tant bien que mal à calmer les vagues de douleur que lance sa cheville.

Quel merdier. Non mais dans quel merdier s´est-il foutu ? Il sait très bien que la course à pied lui est interdite sous peine de douleur. Mais non, Monsieur a du jouer les gros dur hein. Trois semaines. Trois putain de semaines que sa cheville lui a foutu la paix. Se surestimant comme bien trop souvent, Christopher a donc décidé de se reprendre en main, ne repensant plus à son ancienne blessure. Et, bien que le chemin qui longe Rogue River est tout ce qu´il y a de plus plat, le pied gauche de l´ancien militaire a trouvé le moyen de faire un faux mouvement. Instantanément, la douleur s´est réveillé. Pas contente d´avoir été dérangée dans son sommeil, elle fait payer ce mauvais traitement à l´ancien premier maître. Stoppant instantanément sa course, il a tout de même encore réussi, sous l´emprise d´horribles douleurs, à atteindre l´arbre, afin de s´y accrocher.

Une autre vague de douleur traverse sa jambe. Crispant d´avantage le visage, se mordant sur la lèvre inférieure pour retenir un cri, Christopher se penche en avant, fermant plus fort les paupières pour retenir les larmes. Rien que le simple fait de poser la pointe de pied au sol lui est impossible pour le moment. Et le pire dans tout ça c´est qu´il est seul. Exactement à la moitié de son tour habituel, il se voit très mal rebrousser chemin en sautant sur une jambe. Morgan, lui, est en cours. Et même si Christopher l´appellait maintenant, le temps que le jeunot mettrait d´Ashland à Shady Cove sera bien trop long. Terry, elle, doit surement être entrain de travailler et l´ancien officier ne veut pas la déranger.

Un énième élancement de douleur lui tétanisant les muscles de sa jambe, coupe court à ses pensées. En un gémissement étouffé, l´américain se courbe d´avantage et s´agripe plus fort à l´arbre. Instantanément, il perd le contrôle sur ses larmes qui forcent le passage de ses paupières encore closes. Des larmes de douleur mêlées à celles de désespoire et à celles de rage contre lui-même.

« Hey, ça a pas l’aire d’aller… » Christopher se retourne vivement lorsqu´il se rend compte que c´est à lui qu´est adressée cette parole. Aussitôt, il reconnaît sans mal Dan et subitement son visage s´assombrit. Ouvrant la bouche pour répondre quelque chose, du genre que le barman est quelqu´un de tellement perspicace qu´il devrait avoir une médaille pour ça, il se reprend finalement. Refermant la bouche, déglutissant, il se passe vivement le dos de sa main sur les yeux et s´essuie les larmes. Déjà que, de tous les shady coviens, c´est sur Dan qu´il tombe, celui-ci n´est pas non plus obligé de le voir dans cet état. D´autant qu´il veut simplement être gentil et propose même son aide.

Soupirant, Christopher s´adouçit et regarde le barman, pesant le pour et le contre. Faut dire ce qu´il en est: cet homme là est vraiment le dernier qu´il aurait voulu voir. Mais c´est aussi le seul qui vient directement vers lui, avec un semblant d´inquiètude. Dan a beau être franchement incompétant dans son métier, il n´en reste pas moins humain. Et franchement, Christopher a-t-il réellement le choix ? Peut-il réellement hésiter quant à l´aide proposée gentiment par Dan? Non, bien sûr que non. Alors, hochant doucement la tête, l´ancien militaire affiche un petit sourire en coin, reconnaissant.

"J´avoue qu´un peu d´aide de serait pas de refus" déclare-t-il finalement en se redressant. "si tu pouvais m´aider, ne serait-ce que pour atteindre le banc là-bas ..." il désigne ledit banc d´un coup de tête "ce serait super ..."

Alors qu´il observe Dan, attendant une réaction de sa part, Christopher ne peut s´empêcher de se demander pourquoi. Pourquoi cet homme lui propose-t-il son aide? Ils ne s´entendent pas, c´est un fait confirmer par l´histoire avec Emily Fisher. Dan aurait très bien pu passer à côté de lui sans un regard de plus et sans que Christopher ne le remarque. Mais pourquoi ne le fait-il pas? Peut-être n´est-il pas aussi con que le pense l´ancien officier? Enfin, ne tirons pas de conclusions trop hâtives. Dan peut très bien subitement changer d´avis ...

Christopher fronce légèrement les sourcils lorsqu’il remarque la surprise sur le visage de Dan. Est-ce aussi étonnant que ça qu’il se montre doux voire carrément gentil ? Apparemment. Toujours est-il que le soulagement de Christopher peint bien visiblement ses traits lorsque Dan lui confirme à nouveau qu’il va l’aider. Souriant doucement, l’ancien premier maître passe un bras autour des épaules du barman, tandis que celui-ci lui entoure la taille.

Relâchant son emprise sur l’arbre, Christopher se met en route. Lent et hésitant, Dan possède la bonté ou l’intelligence de se caler sur le rythme de l’ancien militaire. Les premiers pas, il les fait en posant la pointe de pied au sol. Mais cela ne fait qu’accentuer la douleur qui se propage dans sa jambe jusqu’à sa hanche à chaque pas. Il n’a donc pas d’autre choix que celui de ne poser que le pied droit à terre, étant ainsi obligé de mettre plus de poids sur les épaules de Dan qu’initialement voulut.

Mais finalement, ils atteignent le banc. Lâchant les épaules du barman, Christopher prend appuie sur le dossier et se laisse glisser sur l’assise du banc. Le visage crispé de douleur, il ne remarque que du coin de l’œil comment Dan s’installe à côté de lui. Christopher ne pourra pas prétendre ne pas être rassuré par sa présence.

Se penchant en avant, il se passe une main sur sa cheville puis, sans hésiter d’avantage, retire sa chaussure et sa chaussette. Effleurant la cicatrice qui s’étend de sa malléole externe sur le dos de son pied, il remarque avec une certaine inquiétude que la température est plus élevé que d’habitude et que l’articulation, elle-même, est plus enflé que normalement. Ce n’est pas bon. Pas bon du tout même.

Lorsque Dan prend la parole, il sort Christopher de ses pensées. Celui-ci relève la tête et tourne son regard vers le barman. Appeler un médecin ? Certainement pas !

« Un médecin n’y pourra pas grand-chose » répond-t-il en soupirant doucement « Il m’enverra surement à l’hôpital avant même que je n’ai eu le temps de lui serrer la main » reprend-t-il avec un demi-sourire avant de se redresse et d’étendre la jambe « Et l’hôpital c’est vraiment le dernier endroit où j’ai envie d’aller … »

Il déglutit difficilement, pensant qu’effectivement, passer 5 fois sous le couteau en l’espace de seulement un an est bien assez suffisant. Bon s’il n’avait pas vraiment le choix, il ira, mais seulement en dernier recoure.

Rouvrant les yeux après une dernière vague de douleur –du moins, Christopher espère-t-il que ce soit la dernière- il reporte son attention sur l’homme à ses côtés et le regarde, hésitant quelque peu, avant de finalement reprendre la parole.

« Merci Dan » souffle-t-il en lui offrant un sourire plutôt sincère.

Christopher sait qu’il n’est pas encore complètement sorti d’affaire et que si Dan partait maintenant, il serait bien dans la merde, mais un merci n’a jamais tué personne. Non ?

Heureusement, une fois assis, la douleur diminue. Bien que lentement, ça reste un réel soulagement pour Christopher qui remarque sans mal l’amoindrissement. Son esprit n’étant plus torturer par la douleur de son articulation, l’ancien militaire réussi à nouveau à penser clairement. Après avoir délivré son pied de sa chaussure et sa chaussette, il découvre une cheville pas mal enflé et chaude, ce qui n’est vraiment pas bon signe.  Du coin de l’œil, Christopher remarque comment Dan observe discrètement son pied avant de lui suggérer d’aller voir un médecin, ce que l’ancien militaire désapprouve bien rapidement et assez vivement.

Et même lorsque Dan lui dit que ce serait peut-être la seule des solutions, l’américain reste catégorique : il n’ira pas voir un médecin et encore moins à l’hôpital. Se renfrognant légèrement face à l’insistance du jeune barman, l’ancien officier détourne le regard et laisse le silence s’installer entre eux. Puis, avec un soupire, il relève le regard et remercie Dan … qui le fixe à nouveau avec toute la surprise du monde peignant les traits de son visage. Encore une fois, Christopher arque un sourcil, mais il n’a pas le temps de dire ou faire quoique ce soit, que Dan se lève. Moment de panique. Il ne va quand même pas le laisser seul, maintenant, non ? Il ne va quand même pas l’abandonner à son sort ?

Heureusement, ce n’est pas le cas. Après avoir fait un pas, le barman se tourne vers l’ancien militaire et lui parle. Il dit que Christopher ne peut pas rester comme ça, qu’il doit bien y avoir une solution pour plus qu’il ait mal et fini ses paroles en demandant comment il pourra savoir ce qu’il a s’il ne veut pas aller voir un médecin.

« Je sais ce que j’ai » répond Christopher en soufflant légèrement « Il y a un peu plus d’un an je suis … tomber dans les escaliers lors d’un banal exercice d’évacuation … » il grimace, trouvant cet accident encore et toujours très débile « …  avec une fracture compliqué de cette cheville » d’un coup de tête, il désigne ladite articulation « A la clef. » il relève son regard vers Dan « Après 5 opérations, les médecins m’ont dit qu’ils ne pourraient faire d’autre et que j’allais devoir apprendre à vivre avec une douleur quasi constante » il soupire et hausse les épaules [ « J’ai surement surestimé mes capacités, sur ce coup » Il se redresse et plis à nouveau la jambe gauche, posant délicatement le pied au sol « Et pour ce qui est de la douleur … je n’ai pas d’autre choix que d’attendre. » il déglutit et baisse le regard « Mais j’crois que je ne vais pas passer à côté d’une visite chez le médecin, prochainement … »

Il fera ça après la croisière. D’ailleurs, en repensant à ce voyage sur la mer avec Morgan, Christopher grimace de désespoir. C’est comme la fois avant la balade où sa cheville a aussi fait des siennes. Un jour il apprendra à ne pas faire le con avant un départ important avec son amant.

Après avoir parlé, une seule question vient à l’esprit de Christopher. Une seule question que l’on peut décliner sous d’innombrables formes : Pourquoi ? Pourquoi Christopher vent-il de dire tout ça ? Pourquoi a Dan ? Pourquoi sur se ton de confidence ? Pourquoi à ce Barman avec lequel il ne s’entend pas ?  Beaucoup trop de question, pas assez de réponse. Dan, lui-même, semble étonné par les paroles de Christopher, si bien que ce dernier à du mal à savoir qui d’eux deux est le plus surpris. Enfin.

Après quelques grimaces de douleur compatissante, Dan reprend la parole, demandant si une aspirine pourrait aider à calmer la douleur. Sur le coup, Christopher ne peut s’empêcher de rigoler d’un rire mi-amusé mi-moqueur.

« Pour le coup il me faudrait de la morphine plutôt » dit-il après s’être quelque peu calmé « Une aspirine n’y arrangera rien et … » il se tait et relève son regard vers le barman. Le fixant quelques instants et déglutissant légèrement, il se dit que ce dernier pourrait prendre mal sa moquerie et ne pas la comprendre. Alors, se redressant et affichant tout de même un sourire, il reprend « Enfin, merci quand même » dit-il doucement « Mais vraiment, je ne suis pas friand des médicaments à tout bout de champs » il hausse les épaules et désigne son pied gauche « J’ai connu bien pire comme douleur et je suis passé outre sans cachet ou je ne sais quoi. »

Tandis qu’il affiche un sourire sincère, Christopher sait que cette douleur disparaitra tôt ou tard. Aussi rapidement est-elle venue, aussi fulgurante est-elle, aussi rapidement repartira-t-il. Il a l’habitude de ça. Enfin, habitude … c’est un bien grand mot ça vu qu’on ne s’habitue pas vraiment à la douleur. M’enfin.

Le problème, ici, ce n’est pas tant sa cheville qui, bien que quelque peu calmer, est toujours bien réveiller et lance encore et toujours des vagues de douleur dans sa jambe, mais bel et bien comment il fera pour rentrer. Marcher lui est plutôt impossible. Du moins, marcher seul. Son regard se lève, après s’être tourner vers la direction à prendre pour rentrer, se lève à nouveau sur Dan. Lèvres liées, se mordant légèrement sur la lèvre inférieure, moue de réflexion sur le visage,  il hésite. Mais finalement, a-t-il le choix ? Bien sur que non. Et puis, Dan ne pourra dire que ou non.

« Je … hm … Dan ? » l’interpelle-t-il doucement puis inspire profondément pour reprendre un peu plus d’assurance « C’est peut-être un peu trop te demander mais … est-ce que tu accepterais de m’aider à retourner    chez moi … à la maison ? »

Christopher se sent franchement mal de demander ça. Déjà pace que c’est se montrer faible et que ça ne lui convient vraiment pas, mais aussi parce qu’il n’est pas dit que Dan n’ait rien d’autre à faire. C’est vrai, s’il l’a croisé ici, au bord de Rogue River, c’est qu’il devait aller quelque part, non ? Enfin, il s’est quand même prit le temps de l’aider à gagner le banc. Peut-être l’aidera-t-il d’avantage ? S’il le faisait, alors il remontera très certainement dans l’estime de l’ancien militaire.

Heureusement que Christopher a cessé de rire : Dan a gardé un visage impassible. Sans doute n’a-t-il pas compris son ton ironique. Ou peut-être n’ont-ils tout simplement pas le même humour. Ce qui n’étonnerait guère l’ancien militaire. Enfaite, à les voir comme ça, il n’est pas difficile de savoir qu’ils n’ont rien en commun. Tout ça commence déjà au niveau du physique.

Alors que Christopher est grand et mince, Dan lui, à quelques kilo en plus sur les côtes. L’ancien militaire a les yeux bleus clairs et les traits de visage fin et expressif, Dan lui a les yeux bruns et un visage ovale. Le seul truc, au niveau du physique, qui pourrait être ressemblant aux deux ce sont les cheveux bouclés, quoique là aussi il y a une différence de taille.

Ensuite au niveau du caractère, il va de soit qu’ils diffèrent l’un de l’autre. Rien qu’en les voyants, on peut se douter que Christopher n’est pas facile à vivre. Son maintien militaire, le dos droit, la tête légèrement relevé, son regard souvent froid laisse, sans problème, penser que son caractère tend plus vers l’impulsivité et l’autorité. Dan, pourtant, dégage, comme chaque personne un peu plus potelé, quelque chose de confiant. Enfaite, c’est sans doute pour ça que Christopher vient de raconter tout ça. Enfin.

Toujours est-il que ce barman n’hésite pas longtemps avait d’accepter de continuer d’aider Christopher. Soupirant de soulagement, l’ancien militaire hoche une fois la tête, reconnaissant. Surtout que Dan semble même avoir une idée : sa voiture. C’est vrai que ça pourrait être pas mal ça ! Instinctivement, l’ancien officier s’est redressé, tandis que son regard suit la direction de celui de Dan. Il parle de l’avancer sur le chemin, hors c’est un chemin pour piéton, et aucune entré pour voiture n’est visible. Quoique ça doive exister, ne serait-ce que pour les ambulances. Soit.

« Je ne sais pas si tu peux l’avancer jusqu’ici mais … » il relève son regard vers l’homme «Si tu m’aide comme avant il ne devrait pas y avoir trop de soucis. » il sourit doucement « Ne serait-ce que pour s’avancer vers la route, tu vois ?»

De toute manière, comme ça ou comme ça Christopher ne pourra pas passer à côté de devoir marcher à nouveau.

HJ:

Comment Christopher a-t-il put se tromper sur le compte de Dan? Sérieusement. Comment a-t-il put penser que ce n´était qu´un barman de base, pas assez futé ou pas assez intelligent pour se trouver un autre boulot? Au final, cet homme, qui a fait une très mauvaise impression à Christopher, se révèle être quelqu´un d´agréable et dôté d´un bon fond. Sinon, comment pourrait-on expliquer qu´il l´ai aider et qu´il cherche maintenant une solution pour l´aider dá vantage? Il aurait, dès le début, put passer à côté de lui sans se poser de questions et sans même l´appercevoir ou l´ignorer, tout simplement. Mais non. Qu´il se soit arrêté, qu´il se soit prit le temps de lui demander ce qui ne va pas et qu´il l´ait aider à gagner le banc, sont trois preuves suffisantes pour que l´estime de l´ancien militaire pour lui remonte en flèche.

Et même encore maintenant, Dan tente de trouver une solution. Ne voyant pas comment il pourra avancer la voiture directement devant Christopher, il décide de faire un compromi: il avancera la voiture le plus possible. Après un dernier coup d´oeil pour l´ancien militaire et hochement de tête d´approbation de sa part, le barman s´en va en marche rapidement. Christopher le suit encore quelques instants du regard, puis soupire profondément, dégluti et ferme les yeux. Heureusement que la position assise est favorable à sa cheville et que la douleur à fortement diminuer.

Mais tout ça n´aide tout de même pas Christopher a comprendre le pourquoi du comment sa cheville s´est aussi brusquement et violement réveillé. Les dernières fois ce n´était aucunement aussi grave. Du moins pas à tel point qu´il lui était réellement impossible de poser le pied au sol. Il est évident que quelque chose cloche avec son articulation. Mais quoi? C´est la question que Christopher se pose depuis pas mal de temps et à laquelle personne n´a put lui donner de réponse. Enfin. Soufflant doucement, il s´affaire à remettre sa chaussette et sa chaussette, en attendant le retour de Dan.

Au bout de cinq minutes, Lorsqu´il entend des pas venir en sa direction, l´ancien officier relève son regard vers Dan. Celui-ci se met à lui expliquer ce qu´il a fait puis lui indique en détail oú se trouve sa voiture. Le soulagement de Christopher est bien grand lorsqu´il apperçoit la ford non loin de là oú ils sont. Tant mieux.

C´est donc ainsi, soutenu par le barman, que l´ancien militaire se met en route. Fort heureusement, il peut au moins poser la pointe de pied au sol, ce qui est déjà une bonne chose. Et, tandis qu´ils marchent lentement, Dan se calant sans problème sur le rythme du vendeur, celui-ci engage une conversation. Il ne sait pas trop quoi dire étant donné qu´il ne sait pas ce qui intéresse le barman, alors il décide tout simplement de lui demander ce qu´il était entrain de faire. Cette conversation dure encore tout le long du trajet en voiture et ne se fini que lorsque Christopher se retrouve devant la porte d´entrée de sa maison.

"A partir de là, je me débrouille" dit-il en souriant et ouvre la porte avant de se retourner vers Dan et lui donner une légère tape sur l´épaule "Merci beaucoup. Je te revaudrais ça un jour"

Alors qu´il l´observe tourner les talons et repartir, Christopher joue furtivement avec l´idée de l´inviter encore boir un café ou autre chose, mais ce ne serait pas intelligent dans son état. Alors, refermant la porte, il boite vers le canapé du salon et s´y installe, attendant maintenant la venue de Morgan, qui ne devrait pas tarder.