• Prénom : Lys • Comment avez-vous connu le forum ? Publicité • Fréquence d'activité : 5/7 • Double compte sur le forum :
❝ Mon personnage ❞
• Type de personnage :
• Célébrité sur l'avatar : Andrew Cooper
• Nationalité : Américaine
• Âge : 27 ans
• Profession : sans emploi
• Employeur : //
• Un commentaire ? Me voila de retour Vous me manquiez les zamis
❝ L'histoire de mon personnage ❞
Les albums photos de la famille Lerry s’entassaient maintenant dans ma chambre. Depuis le décès de mon père en fait… D’ailleurs, ils pourriraient au fond d’une benne à ordure si je n’avais pas surpris ma mère en train de leur trouver une place idéale : à la poubelle ! Si elle ne supportait plus du tout la vue des souvenirs heureux de notre vie de famille, moi, je ne pouvais pas me résoudre à effacer d’un seul coup toutes les années de complicité passées avec mon paternel.
Les plus vieux albums rassemblaient des clichés de ma petite enfance. Celles d’un môme souriant à l’objectif devant un gâteau d’anniversaire, s’amusant au bord de l’eau avec un seau percé ou se laissant rouler dans les pissenlits avec ses deux cousines. La simplicité de la campagne. Notre vie parfaite à Shady Cove. Venaient ensuite des images plus sérieuses des premières heures passées à bord d’un aviron. Initié par mon père à l’époque de mes cinq ans, j’avais tout de suite pris gout à ce sport qui me rapprochait de lui. Très vite, je suis devenu passionné par la navigation et les entrainements à bord de ce petit bateau. A tel point que je ne pensais plus qu’a ça ! Tous les jours. Partout. Tout le temps. Je ne résonnais plus que par et pour l’aviron. Mes notes à l’école s’en ressentaient… mais au lieu de me punir pour ce niveau scolaire plus que moyen ou de m’astreindre à des heures interminables de révision, mes parents me poussèrent plutôt à m’investir dans l’équipe locale. La meilleure décision qu’ils aient jamais prise puisque je réussis à intégrer les meilleurs cercles nautiques.
En arrivant à la fac, j’étais toujours plus branché par le sport que par les matières générales… Normal. Et mon avenir je le voyais avec des baskets dans les pieds et des rames au creux des mains, pas assis derrière un bureau d’assureur ou dans la peau d’un vendeur de concession automobile. Tout ça ne me ressemblait pas. Heureusement j’eus l’énorme chance d’être appeler par un recruteur qui m’offrit la plus belle occasion de ma vie : faire de ma passion mon métier. C’est ainsi, à force de travail acharné et d’heures de muscu à répétition que j’ai réussi à intégrer l’équipe de l’Oregon, faisant la fierté de mes parents et de tous les habitants de notre petite ville. C’est sur la dernière page de cet album photo que je me suis arrêté avant de repenser aux événements des mois précédents…
Financé par les contrats proposés par les sponsors, je n’ai eu qu’a ramer pour gagner ma vie. Et ça me plaisait vraiment. Je me voyais déjà en route pour rejoindre l’équipe nationale et participer ensuite aux jeux olympiques, mais malheureusement le destin en a décidé autrement. En m’arrachant mon père dans un accident de la route, on m’a aussi arraché une partie de moi-même. Pourtant je ne pouvais pas me permettre de pleurer. Les sélections approchaient à grand pas, et là où d’autres auraient pris du temps pour faire leur deuil, j’ai décidé de continuer l’entrainement pour réussir et honorer la mémoire et le nom de mon père en réalisant mon rêve de gosse. Son rêve à lui aussi… Mon acharnement aurait dû finir par payer ! Mais au lieu de gagner les épreuves de sélection, je n’ai réussi qu’à me blesser l’épaule gauche. Pas une petite déchirure musculaire de rien du tout, non, la douleur ne disparut pas malgré les massages et autres cataplasmes que j’appliquais sur mon articulation. Et puis le verdict tomba quelques jours plus tard, quand un médecin m’annonça qu’il allait devoir m’opérer… et que les portes vers ma carrière de sportif professionnel se refermeraient avec celle de l’hôpital.
Aujourd’hui ma vie n’a plus vraiment de sens. J’étais un sportif, je ne vois pas ce que je pourrais faire d’autre que de ramer, mais la douleur ne diminue pas alors que l’argent sur mon compte bancaire s’envole jour après jours. Il va falloir que je trouve une solution même si j’avance sans savoir où je vais. Je suis totalement perdu et même mes rares amis ne peuvent m’aider à y voir plus clair.