L'automne était un moment particulier de l'année. Celui pendant lequel je prenais le plus de photos de la nature. La lumière était toujours un peu particulière. Toujours un peu cachée. Tombante. Elle donnait à mes images des ombres que je ne pouvais pas obtenir autrement. Parfois jusqu'à inquiéter. En regardant certaines photos, il m'arrivait d'être prise d'un frisson. Les ombres avaient ce don, de jouer avec l'inconscient. C'était une journée fraîche. Mais rien ne pouvait m'arrêter quand j'avais décidé quelque chose. Je m'étais entourée d'une écharpe. Mon bonnet tombait presque sur mes yeux, laissant dépasser quelque mèches blondes. J'étais couverte. Peut-être même un peu trop. Au moins, je ne risquais pas d'attraper froid. Je marchais d'un pas décidé. Je savais exactement où aller sans avoir à me déplacer trop loin. Le parc me semblait parfait. La nature y était assez présente pour combler ma soif d'art. En dehors de mon travail, je fonctionnais à l'envie. Par pulsion. Un besoin soudain d'appuyer sur le déclencheur. Ma passion me permettait d'arrêter de penser. De me concentrer sur ce que je faisais. En ce moment, mes idées s'envolaient un peu trop vers un jeune homme que j'avais rencontré peu de temps auparavant. Le nouveau propriétaire du bar. Tout à fait charmant. Mais définitivement, je n'étais pas faite pour les histoires d'amour. Ca se terminait toujours mal avec moi. Je ne l'avais pas rappelé. Trop effrayée par ce qu'il aurait pu arriver entre nous. Il fallait que je m'occupe l'esprit autrement. Rien n'était mieux que la photo pour ça. Je posai mon trépied au sol. Face à une rangée d'arbre dont l'ombre semblait s'étirait à l'infini. Clic. C'était dans la boîte. Trois ou quatre fois, histoire d'être sûre de ne pas tout perdre. Des enfants jouaient, un peu plus loin. Les couleurs flashys de leur manteau détonnait dans le paysage automnale. Je pris plusieurs clichés, veillant à ce qu'on ne puisse pas les reconnaître. Je ne voulais pas risquer une histoire de droit à l'image... Même si je comptais garder ces photos pour moi.
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Ryan Perkins
• Homme à tout faire •
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Description du personnage Âge : 33 ans Côté cœur : Aucune relation officielle Conjoint(e) : /
Ryan déteste l'automne. Il fait froid, les jours sont moches, les couleurs ne sont pas vives et surtout, les filles sont trop couvertes (a). Bref, tout pour mettre Ryan de mauvaise humeur. Le pire dans tout ça, c'est qu'il devait aller réparer un truc pour les enfants. Une attraction sûrement, qui se trouvait dans le parc pour les enfants. Il devait resserrer les toboggans et surtout, il devait s'assurer de tous les endroits où les enfants s'appuyaient de trop, ou s'accrochaient de trop. Bref, il devait vérifier que tout était en norme, pour éviter l'accident. Il ne sait pas pourquoi on l'a contacté pour resserrer de simples boulons mais il se dit que c'est tellement simple, qu'ils n'ont pas voulu perdre de l'argent dans de la simplicité. Sauf que la simplicité peut être blessante pour les gamins.. Bref, quoi qu'il en soit, lui, de son côté, il va être bien payé, c'est sûr.
Ce jour là, comme tous les jours de l'automne, il faisait froid et Ryan avait enfilé un bon vieux sweat gris à capuche, pour se réchauffer un peu plus. Il n'a pas envie de mettre de veste puisqu'il sait qu'il va bosser et qu'il risque d'avoir très chaud, un sweat, c'est parfait. Bref, il embarque sur sa moto et se dirige droit vers le lieu de rencontre avec la personne responsable de tout ça. Une fois arrivé, il salue le responsable qui lui explique ce qui faut faire, en lui disant qu'il n'a pas à s’inquiéter, une équipe va inspecter les lieux après lui, pour s'assurer que tout va bien. Ryan a quand même envie de faire du bon boulot, il sait que derrière tout ça, il peut se faire une bonne et agréable pub. Il lui serre la main une dernière fois avant de se diriger vers le premier toboggan. Il pose sa mallette à outils et regarde autour de lui. Des enfants venaient le regarder avec de grands yeux curieux. Tout de suite, Ryan fronce les sourcils et se permet de dire : Dégagez sales mômes ! Oui, il n'a jamais aimé les gosses, c'est comme ça. Et puis, entendre des bruits d'enfants alors qu'il bosse, c'est difficile.
Et puis enfin, il remarque une jeune femme qui prenait, visiblement, des photos, en direction de lui et des enfants. Ryan grogne pour lui-même avant de lâcher son outil pour se diriger droit sur elle. D'un pas rapide et assuré, il finit par se rapprocher et par attraper son appareil photo pour le virer de son trépied. Ryan la regarde avec un air grave avant de lui balancer : Mais vous foutez quoi là ??? Il est énervé, il n'aime pas être pris en photos par une étrangère. Oui, parfois, Ryan peut être horriblement parano. Bon, il ne balance pas son appareil, il le retient seulement dans ses mains. D'ailleurs, elle a l'air petite, comparé à lui, donc il peut lever le bras, à sa guise, pour lui confisquer (a). Il la regarde en fronçant les sourcils, il veut des explications au plus vite..
Les enfants étaient des modèles fabuleux. Toujours en mouvement. Toutes les photos prises depuis le même angle étaient différentes. Dans le geste, dans la façon dont la lumière se déposait sur le sujet et dans l'ombre. J'étais aux anges. Je ne prêtais pas vraiment attention à ce qui m'entourait, trop passionnée par mon travail. Mais soudainement, devant mon œil, plus rien que le paysage. Mon appareil photo venait purement et simplement de m'être enlevé. Je me retrouvais, un œil fermé, un légèrement penchée, au dessus d'un trépied vide. Je mis un certain temps à me relever complètement. Sans comprendre ce que me voulait cet homme complètement excité près de moi. Je le fixais. Dubitative. Je mettais ma timidité de côté pour m'adresser à lui, fronçant les sourcils. « Hum... Il me semble que je prends des photos, en fait. » Je n'avais en aucun cas l'impression de faire du tort à quiconque. Peut-être était il le père d'un des enfants et avait-il peur que l'on puisse reconnaître sa progéniture sur une photo. Simple instinct de protection. Je fis un pas vers lui. Prête à argumenter sur ma façon de prendre des photos. A le rassurer. A lui montrer qu'on ne voyait pas les visages. Je lui adressai un sourire calme. « Oh, vous êtes le père d'un des enfants peut-être ?! Je vous rassure tout de suite ... Je n'ai les ai que de dos. Je ne me permettrai jamais plus sans autorisation ! » Je tendis le bras vers mon appareil, bien décidée à le récupérer pour appuyer mes dires.
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Ryan ne pensait pas être autant énervé mais pour le coup, ça l'avait fait chier. Alors, il n'hésite pas et finit par foncer droit sur elle pour avoir des explications et surtout, pour lui enlever son « jouet ». Alors, sans attendre, il retire son appareil photo et le porte assez haut pour ne pas qu'elle le récupère. En voyant qu'elle a été franchement surprise par ce qu'il venait de faire, il a envie de rire parce qu'elle garde encore la position pour prendre une photo. Mais il ne fait rien, puisqu'elle semble un peu énervée et pas du tout timide. Voilà, un aspect qui lui plaît bien chez une femme. (a).
Mais il ne perd pas de vu ce qu'il était venu faire jusqu'à elle. Noon ? Sérieusement ? Me prenez pas pour un con non plus.. Lui demande Ryan avec un air d'emmerdeur de première classe. En plus, elle commence à le prendre pour un con ? Non, non, elle ne peut pas faire ça. Ryan décide, quand même, de garder son appareil photo dans les mains, il ne compte pas le lui rendre. Et puis, elle commence à lui expliquer pleins de choses. Ryan ne capte pas tout mais ne tarde pas à lui répondre : Mais... Mais NON ! J'ai pas de gamin ! S'exclame Ryan en perdant, visiblement, sa patience.
Il tourne la tête vers le parc et vers les jeux, en lui montrant du doigt, pour ensuite, lui dire quelque chose : J'étais là-bas et vous venez de me prendre en photo ! Ryan n'est pas vraiment content et ça se voit sur son visage. Mais elle ne doit pas avoir peur de lui, il ne lèvera jamais la main sur une femme. Sauf que bon, il est super colérique sur le coup. Il regarde son appareil et commence à toucher à tous les boutons en grognant : Comment ça marche cette merde ! Il agit comme un gamin qui n'arrive pas à ouvrir sa boîte de jeux. Il grogne encore : Je veux voir les photos.. Il s’excite tout seule, pourtant, il est persuadé qu'il n'y a qu'un seul bouton qui peut répondre à sa demande. Lui, il appuie partout, comme un dingue.. Il oublie même la jeune femme qu'il avait devant lui. Décidément, ce n'est pas sa journée.
Je ne comprenais pas bien ce qu'il était en train de m'arriver. Je me faisais piquer mon appareil sans raison. Alors que j'étais en plein travail. C'était mon métier quand même... Presque tout le monde me connaissait comme la photographe du coin. Même certains qui ne savaient pas mon prénom. Mais lui non, visiblement. Ce que je disais ne faisait que m'enfoncer. J'avais cru, logiquement, qu'il était un père. Un de ceux qui prennent soin plus que de raison de leur enfant. Qui s'inquiète à chaque fois que quelqu'un les regarde. Mais je m'étais trompée. Etant donnée son impatience apparente, ce n'était pas si étonnant. Les parents apprenaient la patience, et à rester calmes dans un grand nombre de cas. Pas le choix, avec un enfant. « Pardon j'ai cru que... » Je ne terminai même pas ma phrase. Il avait pris les devant. Je secouai la tête, grimaçant. Qu'est ce qu'il me racontait. Pourquoi aurais-je eu seulement envie de prendre en photo un type en sweat gris en automne. Ca n'avait aucun pouvoir esthétique. Du moins pas à mes yeux. La couleur de son sweat n'apportait aucune luminosité, contrairement aux manteaux des enfants que j'avais flashés, de dos. « Pourquoi est ce que je vous aurais pris en photos ?!! » Je fronçai les sourcils. La panique s'invita en moi lorsqu'il commença à tripoter mon appareil, appuyant sur tous les boutons. Il allait tuer mon appareil... Je me mordis l'intérieur des joues, m'empêchant de dire quoi que ce soit. Etant donné que chaque mot qui sortait de ma bouche semblait l'énerver encore plus... Je ne pouvais pas prendre le risque. Je tentai un sauvetage, dernier espoir. Je posai ma main sur son bras, timidement. Le touchant à peine. Ce n'était presque qu'un frôlement. « Euh... Peut-être que je peux vous les montrer moi-même ... » Mon visage entier exprimait une inquiétude grandissante.
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Description du personnage Âge : 33 ans Côté cœur : Aucune relation officielle Conjoint(e) : /
Ryan savait très bien qu'il n'était pas directement visé. Mais il avait l'impression qu'elle prenait les jeux en photos et lui, et bien, il les réparait. C'est bien pour ça qu'il s'était énervé contre elle. Donc, sans attendre, il lui confisque son appareil photos. Cette blonde est bizarre puisqu'elle lui demande si c'est le père d'un enfant.. C'est vrai, il aurait pu être un papa en colère, mais ce n'est pas le cas, pas du tout. Il bouche sa tête en continuant de l'engueuler, toujours un peu : J'étais seulement en train de réparer les jeux des gosses, vous étiez en train de les prendre en photos, justement ! J'espère que je ne suis pas dessus ! Dit-il d'un ton agacé. Il sait très bien qu'elle n'a pas voulu le prendre en photo directement. Elle serait vraiment barge, si c'était vraiment le cas. Mais non, il sait qu'elle a voulu prendre les jeux qui explosent, au niveau des couleurs, comparé aux autres couleurs tristes de l’automne. Ryan lui pique donc son appareil sans vraiment réfléchir. Et puis, il commence à toucher à tous les boutons pour essayer de regarder les photos. Il est bien trop énervé pour rester calme et d'essayer de trouver le bon bouton.
Alors qu'il continuait à grogner pour trouver le bouton, elle finit par poser sa main sur son bras. Ca lui provoque comme un frisson, un truc bizarre.. C'est peut-être parce que ses mains sont glaciales qu'il ressent comme un frisson. Il n'en sait rien. Son regard clair se plonge tout de suite dans ses yeux. C'est la première fois qu'il la regarde vraiment et il remarque que son visage est beau, et incroyablement calme.. Il est déstabilisé, lui, qui était complètement énervé, il y a quelques secondes. Il déglutit et finit par se calmer petit à petit. C'est dingue, il a l'impression qu'elle le calme d'un coup... Il finit par lui souffler : Oui.. Montrez moi.. Ryan la regarde avant de baisser les yeux vers sa main qui s'était posée sur son bras. Votre main... Elle est gelée. Souffle t-il avant d'attraper doucement sa main pour la réchauffer dans la sienne. Elle n'est peut-être pas tactile mais il s'en moque complètement.. Sa main est juste gelée.. C'est étrange mais il était énervé, il y a quelques secondes mais dès qu'il a posé son regard sur elle, il s'est senti tout bizarre et incroyablement con, aussi.
Il regarde un peu partout avant de lui souffler : J'suis désolé.. Murmure t-il avant de lui tendre une bonne fois pour toute son appareil avec son autre main. Il veut quand même voir les photos. Il se sent complètement idiot..
Je m'étais complètement trompée sur le personnage. J'avais cru à un père surprotecteur. Mais ce n'était pas ça. Rien à voir avec ça. Il était juste le réparateur. Celui qui venait veiller à ce que les enfants ne se blessent pas sur les jeux. Mais il se trompait lui aussi, il n'était pas dans mon viseur. Je savais encore ce que je prenais en photo. Et je n'avais pas pris ce sweat gris de dos, ni de face. Je jetais hors de l'image ce qui ne collait pas au thème. Ce qui n'apportait rien d'esthétique. Je soupirai, secouant la tête. « Puisque je vous dis que non... Je sais quand même ce que je prends en photo ! Je ne les prends pas au hasard !! » J'étais à mon tour légèrement agacée. Mais je contenais ce léger énervement. Je ne tenais pas à en rajouter une couche, la vie de mon appareil en dépendait. J'avais peur de m'être trompée. Qu'il ait pris ma main sur son bras pour une forme d'agression. J'appréhendais un peu. Je n'avais pas vraiment réfléchi en le faisant. Ca m'avait semblé essentiel. Si il avait appuyé un peu plus longtemps sur tous les boutons, il aurait risqué d'abîmer mon outil de travail. Par chance, mon geste eu un effet extrêmement bénéfique. Le calme était revenu. Ce n'était pas plus mal. Je lui adressai un sourire, encourageant. Il eu un son tour un geste auquel je ne m'étais pas attendue. Il pris ma main dans la sienne, pour la réchauffer. Je rougis, de gêne. Je la récupérai aussi vite que possible. Je déglutis. « Oh, c'est normal. Dès qu'il fait un peu frais, elles sont gelées. » Il arrivait régulièrement que mes doigts soient engourdis et deviennent tout blanc. Le sang circulait mal, certainement. Un symptôme de ma mauvaise résistance physique. Je ne me fis pas prier pour récupérer mon appareil photos. J'étais rassurée qu'il me revienne en main. Je l'allumais sans attendre, vérifiant au passage qu'aucun réglage n'avait été modifié. J'affichais les dernières photos et vint me placer à côté du réparateur. Je lui collais l'écran sous le nez. « Regardez, vous voyez bien que vous n'êtes sur aucune de ces photos. » Je les faisais défiler une à une. Je lui laissais voir la dernière avant de ranger mon matériel. Je ne voulais pas prendre plus de risque pour aujourd'hui. Accroupie au dessus du sac dans lequel je rangeais tout, je relevai le regard vers lui. « J'ai vraiment cru que mon appareil allait mourir aujourd'hui ! » Je souris, amusée par son changement d'attitude du tout au tout.
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Ryan est d'abord énervé. Déjà qu'il n'aimait pas être dérangé dans son travail avec les gosses, mais voir cette fille le prendre en photo, c'était pire que tout. Il était persuadé, peut-être un peu trop, d'avoir été dans son appareil. Du coup, il n'hésite pas et lui attrape son objet en essayant d'appuyer sur tous les boutons. Il n'est pas calme et autant dire que ça lui joue de sacrés tours. On ne sait jamais, je veux vérifier ! Entêté ? Non, même pas... Ryan la regarde avant de continuer son petit manège, il ne veut pas lâcher l'affaire. Et puis, tout d'un coup, elle finit par poser sa main glaciale sur son bras. Il réagit tout de suite. Et c'est bien la première fois qu'il la regarde vraiment. D'un coup, il est comme subjugué par quelque chose. Peut-être par son visage, si calme, il n'en sait rien mais quoi qu'il en soit, il finit par se calmer, à son tour. Il lui attrape même la main pour lui dire qu'elle est vraiment gelée. Comme il s'y attendait un peu, elle la retire. Il déglutit. Il se sent soudainement, un peu, nerveux. Il ne sait pas pourquoi. Tout de suite, il remet les manches de son sweat qu'il avait retroussées. Son bras a eu froid (a). Il acquiesce quand elle lui dit qu'il fait très froid, c'est vrai..
Il finit par mettre sa capuche, il commençait à avoir froid, maintenant. Il regarde les photos en constatant qu'elle avait bien raison. Il soupire et passe sa main sur sa nuque. Il se sent vraiment con pour le coup.. Ok ok... Soupire t-il en essayant de contenir sa nervosité. Il est comme un idiot devant elle.
Un timide sourire se dessine sur ses lèvres. Il se sent tellement con qu'il ne comprend pas pourquoi elle lui fait un trait d'humour. Mais il ne tarde pas à lui répondre : Ouais, j'suis désolé pour ça.. Lui souffle Ryan avec un sourire gêné, avant de regarder derrière lui. Il avait du boulot mais il avait, aussi, envie de se faire pardonner. Du coup, il regarde dans le parc et remarque un stand qui vendait du café ou du chocolat chaud. Il se tourne vers elle et lui murmure : Ca vous dit que je vous offre une boisson chaude, histoire de vous réchauffer un peu... Et de me faire pardonner ? Demande Ryan en plongeant son regard dans le sien. Par contre, il détourne la tête et lui montre du doigt les jeux des enfants : Faut juste que je finisse mon boulot.. Dit-il en grimaçant. Il n'a pas envie qu'elle s'en aille, parce qu'il veut se faire pardonner..
J'avais été vraiment surprise. Autant par son attitude que par ma réaction. Je ne m'étais pas écrasée, en paniquant intérieurement. J'avais l'impression de progresser. D'être un peu sortie de ma coquille. J'étais contente de moi. Ravie d'avoir su prendre les choses en main. D'avoir désamorcer le problème. Et d'avoir sauvé mon appareil d'une triste fin. Ce n'était pas encore son heure. J'avais besoin de lui pour travailler. Au moins jusqu'à ce que j'ai les moyens d'en acheter un meilleur encore. J'avais su capter son attention en un geste. Et je lui avais prouvé mon innocence. Pas l'ombre d'un sweat sur mes photos. Seulement un paysage glacial, rehaussé par les couleurs des enfants. Je haussai les épaules en me relevant. « C'est déjà oublié ! » Mon émotion avait été assez vive quand j'avais pensé qu'il allait casser mon appareil. Mais brève aussi. J'étais déjà passée à autre chose. Je n'allais pas faire cas d'une histoire sans importance. Tout allait bien, finalement. Mais le mec devait être légèrement à cran pour réagir aussi subitement et de manière aussi agressive. Je réfléchis un instant à la proposition, un peu surprise. Mais j'avais du temps à perdre, maintenant que j'avais été coupée dans mon activité. Je n'avais pas envie de m'y remettre tout de suite. Et les enfants s'étaient échappés. Je n'avais plus de modèle. Je hochai la tête. « Pourquoi pas !? » Il avait raison, un café me ferait certainement le plus grand bien. J'étais terriblement frileuse, tout était bon pour me réchauffait. J'attrapai mes gants dans mon sac pour les enfiler. Il fallait que je retrouve un peu de couleur au niveau des doigts si je voulais pouvoir encore les bouger. Ils étaient presque prêts à tomber (aa). « Oh évidemment, prenez le temps qu'il faudra ! Je ne voudrai pas que des enfants risquent de se blesser par ma faute ! » Je ramassai mes sacs et le suivit jusqu'aux jeux. Petite, j'adorais ce parc. Combien de fois y étais-je venue jouer avec ma sœur. Mais depuis mon enfance, les jeux avaient changer. Ils étaient plus gros, et plus originaux. Je m'assis sur les marches d'un toboggan, laissant mon « agresseur » travailler. Je tentais une note d'humour, espérant ne pas trop le déranger pendant qu'il bossait. « Si vous voulez, je peux vous prendre en photos... Comme ça vous pourrez prouver que ce n'est pas votre faute si un enfant tombe ! » Je m'en voulus presque instantanément. Je ne connaissais pas cet homme, mis à part pour la crise qu'il m'avait faite quelques instants auparavant. Ce n'était peut-être pas très malin de ma part.
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Ryan ne pensait pas qu'un simple geste pouvait le stopper dans son élan d’agressivité. Comme quoi, le calme est la meilleure solution pour que la colère de Ryan se stoppe. Si on s'énerve contre lui, si on panique, ça ne fait que augmenter les choses. Donc le calme est la meilleure solution pour le canaliser. Mais c'est surtout son visage qui retient tout son attention. Il ne l'avait même pas remarqué au départ, non, bien trop énervé pour remarquer quoi que ce soit. C'est un visage doux et agréable à regarder. Il serait presque subjugué par elle.. Mais il se reprend en lui redonnant son appareil. Il avait fait le con, une fois de plus. Alors, il ne tarde pas à s'excuser auprès d'elle. Il avait vraiment cru qu'elle se foutait de lui et le prenait avec les gosses. Oui, il avait été agacé déjà de bosser avec des gamins mais qu'en plus, elle vienne se poser avec son appareil photos, c'était pire que tout. Ok.. Souffle Ryan en simple réponse. Elle vient de tout oublier, c'est déjà bien. Par contre, il n'a pas envie de la laisser filer comme ça, il doit se faire pardonner. Alors, il regarde un peu partout dans le parc et remarque un stand qui vendait des boissons chaudes. Il pensait automatiquement à ses mains qui étaient gelées. Et il le sait mais il faut réchauffer les extrémités du corps pour que le corps, tout entier, ait chaud.
Au départ, il est un peu nerveux qu'elle refuse mais contre toute attente, elle finit par accepter. Un sourire se dessine enfin sur les lèvres du jeune homme. Il est content qu'elle accepte. Par contre, il lui fait rapidement savoir qu'il doit finir de réparer les jeux pour les enfants. Il ne peut pas laisser ça comme ça, les enfants risqueraient de se blesser et il serait le seul responsable. C'est juste un contrôle sur les jeux. Lui fait savoir Ryan quand elle lui dit qu'elle ne veut pas être la fautive de tout ça. Ryan remarque qu'elle le suit et un autre sourire adorable se dessine sur ses lèvres. Bon, au moins, elle ne risque pas de s'enfuir (a). Il ne la connaît même pas mais il a mal agit avec elle, alors, il va tout faire pour se faire pardonner. Le réparateur s'agenouille devant le toboggan et commence à resserrer les boulons. Encore une fois, les gamins viennent à lui et ça l'énerve.. D'ailleurs, il ne tarde pas à se tourner vers eux : Bon, vous avez pas autre chose à faire ? Les enfants, naïvement, font « non » de la tête avec un grand sourire. Des emmerdeurs, donc.. u__u
Il soupire et continue son travail, en essayant de les oublier. Et puis, elle reprend la parole en faisant un trait d'humour. Mais cette fois, il n'est pas énervé, c'est carrément un grand sourire qui s'étire sur ses lèvres. C'est ça, c'est ça.. Moquez vous.. Je peux vous faire tomber du toboggan si je le souhaite.. Alors vous moquez pas trop.. Dit-il avant de rire. Il déconnait évidement. Il appréciait ce genre d'humour, ça lui permettait de se détendre un peu. D'être moins impulsif surtout. Et ainsi, il pouvait facilement oublier les enfants. Il se concentrait sur ce qu'il faisait et sur ce que pouvait dire la jolie blonde.
Je hochai la tête. Que son travail soit un contrôle ou une réparation m'importait peu. Puisque, quoi qu'il fasse, j'avais tout le temps de l'attendre. Rien au programme. Une journée vide. Je m'étais assise sur les marches du toboggan, bien emmitouflée dans mon manteau, les bras croisés et recroquevillée, pour ne pas avoir froid. Des enfants venaient petit à petit s'agglutiner autour de lui, ce qui m'arracha un sourire. Peut-être allait-il créer des vocations. En voyant sa réaction face aux gamins, je décidai de garder cette remarque pour moi. Visiblement, il n'aimait pas trop ce public en bas âge. De mon piédestal, je servis un clin d’œil aux enfants, discrètement. Par mon expérience précédente, j'avais cru comprendre qu'il était ronchon, mais pas forcément extrêmement méchant. Ces enfants ne risquaient rien. Du moins il ne me semblait pas. Ma petite blague était finalement bien passée, même si je gardais mon appareil au chaud, dans son sac. Je n'avais pas envie de mettre mes paroles à exécution. Je pris un air faussement choqué. « J'aurai des témoins en ma faveur pour vous faire inculper !! » Je désignai les enfants du regard. Les petites têtes blondes seraient forcément de mon côté, puisqu'il ne les appréciait pas. Mais je sentais une certaine forme d'agacement chez lui. Le public ne lui convenait pas. Pour ma part, j'adorais les enfants. Je décidai de les éloigner un peu. De les occuper. Ca me permettrait au moins de ne pas geler en attendant qu'il ait fini. « Bon, les enfants, maintenant, il faut laisser le monsieur travailler !! Venez avec moi ! » Je me levai du toboggan pour me diriger vers un autre coin du terrain de jeux. Mais je n'eus que peu de succès. Je grommelai. Je revint vers le toboggan un instant et me penchait vers le réparateur. « Je crois que votre travail les passionne vraiment... j'ai pourtant essayé de vous délivrer ! » Je haussai les épaules et retournai m'asseoir à ma place. Personne ne voulait jouer avec moi, donc je ne jouerai avec personne. Je n'avais plus qu'à me contenter d'attendre ici. « Bande d'ingrats ! »
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Pour la première fois, on le regarde travailler et surtout, on l'attend.. C'est plutôt étrange pour lui mais il décide de ne rien relever. Ce n'est pas si grave et puis, c'est pour se faire pardonner, à la base. Donc, c'est tout à fait normal. Bref, quoi qu'il en soit, alors qu'il serrait les boulons du toboggan, elle se permet une remarque qu'il l'amuse, plutôt que de le vexer. Il est content de constater qu'elle se détend enfin, en sa présence. C'est plutôt rare, en fait. A la base, il s'en fout, il s'en moque de faire peur, mais quand il cherche quelque chose, comme se faire pardonner, ça l'embêtait un peu plus, tout de même. Bref, sa remarque passe très bien auprès de Ryan. Il se permet même de lui répondre, en blaguant à son tour. Mais quand elle se permet une nouvelle remarque, il ne peut s'empêcher de penser à la prison. C'est plutôt amusant qu'elle est ce genre d'expression alors que c'est un ancien taulard. Etre inculpé.. Ca fait longtemps qu'il n'avait pas entendu ce mot. Du coup, il se permet une réflexion, en gardant toujours le sourire : Nan c'est bon, j'ai déjà eu mon compte avec ça.. XD. Il garde son sourire pour lui montrer qu'il n'est pas du tout vexé par la réflexion de la jolie jeune femme. Ca arrive de faire ce genre de boulette, après tout..
Et puis, elle commence à s'adresser aux gamins. Ryan se relève et fronce les sourcils en la regardant faire. Elle essayait de les attirer ailleurs. Mais elle ne trouve aucun succès. Et en voyant, cet échec, Ryan éclate de rire. Il ne pensait pas que ça pouvait paraître si drôle de voir une fille essayait de faire quelque chose avec les enfants. Bien essayé ! Mais j'avoue que vous les attirez pas du tout ! Lui fait savoir Ryan, en calmant son rire. Elle est marrante cette nana (a). Enfin, lui, elle le fait rire. Pire quand elle se permet un autre commentaire sur eux. Elle qui semblait si « gentille » avec eux. Son sourire est toujours posté sur ses lèvres, il ne pensait pas qu'elle pouvait autant le faire rire, pour si peu. Mais il n'a pas envie de lui avouer que c'était quand même assez ridicule (a).
Enfin, il serre le dernier boulon avant d'essuyer ses mains avec son torchon. Il range ses outils et son torchon dans sa mallette et se poste devant elle avant de lui souffler : On y va ? Vous devez être encore plus gelée.. Une légère grimace se forme sur son visage, il ne voulait pas qu'elle attrape froid juste parce qu'elle l'attendait. Il se tourne une dernière fois vers les gosses et lance un beau regard noir. C'est trop naïf un gosse, beaucoup trop. Bref, il se tourne une nouvelle fois vers la jeune femme en attendant son accord...
Mon visage passa un instant par la consternation. Dirigée contre moi, évidemment. Encore une fois, j'avais le chic pour trouver le bon mot. Celui qu'il ne fallait pas dire. Celui qui me faisait me sentir mal quand je découvrais à quel point ma blague en était réduite à l'état de cendres. Quelle idée, aussi, de me permettre de parler d'inculpation sans savoir à qui j'avais à faire. Visiblement, il ne paraissait pas trop vexé. Mais ça ne m'empêchait pas de me sentir extrêmement mal. Un boulet. Rien d'autre ne pouvait me définir à ce moment précis. Je mis mes deux mains sur ma bouche, pour l'empêcher de s'ouvrir à nouveau. De dire une nouvelle bêtise. Je secouai la tête, pour m'excuser. « Désolée... J'ai le chic pour dire exactement ce qui n'es pas drôle pour la personne en face. » J'étais vraiment dépitée d'être encore tombée sur la situation dont il ne fallait pas rire. Je fus sauvée par un essai pitoyable avec les enfants, celui de les attirer au loin. Au moins cette fois, j'avais du être drôle à regarder. J'avais l'impression d'enchaîner les situations grotesques. D'abord je disais pile ce qu'il ne fallait pas, et ensuite je me ridiculisais. J'étais une championne toute catégorie, définitivement. J'étais bien mieux à me geler sur les marches du toboggan, la bouche fermée en attendant. J'étais presque devenue une boule grelottante tellement j'étais gelée au moment où mon compagnon d'infortune finit son travail. Sauvée. J'allais enfin avoir le droit à ma boisson chaude. Mes gants me réchauffaient à peine les mains. Je hochai la tête. Plus qu'enjouée à l'idée de la tasse bouillante que j'allais bientôt tenir. « Pile à temps, encore quelques minutes et je serai peut-être devenue un glaçon ! » Je lui souris avant de ramasser tout le bazar qui me servait à travailler et que je ne pouvais pas abandonner au milieu d'un parc pour enfants. Je marchai d'un pas vif. Pressée d'avaler un café, et de le prendre dans mes mains dont les doigts devaient être tous totalement blancs. Je m'approchai du comptoir du stand. « Un café, allongé s'il vous plait, et... » J'attendais qu'il finisse ma phrase, ne pouvant décemment pas finir pour lui alors que je ne le connaissais pas. J'avais déjà fait une erreur avec l'inculpation, je ne tenais pas à en faire une deuxième avec la commande. Attendant ma boisson chaude, je me tournai vers lui. « En fait, juste comme ça, vous avez un prénom et un nom à part Grincheux ?! » Je me mordis la lèvre à peine les mots sortis au grand jour. Mon manque de confiance en moi et ma timidité me poussaient toujours à parler plus que de raison. Parce que je préférais parler de tout et de rien qu'en venir à des sujets plus profonds. J'attrapai le café qu'on me tendit et fouillai dans mon sac à la recherche d'un porte monnaie que je n'étais même pas sûre d'avoir pris en partant.
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Ryan Perkins
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Description du personnage Âge : 33 ans Côté cœur : Aucune relation officielle Conjoint(e) : /
C'est vrai que la réflexion de la jeune femme était assez drôle car elle était en lien avec le passé du réparateur. Elle n'a pas l'air de connaître sa réputation et pour la première fois, dans sa vie, ça lui fait plaisir. Par contre, bon, pour le coup, il vient de le lui dire, il aurait pu se taire, elle ne l'aurait jamais su et il aurait été plus soulagé. Un sourire rassurant se dessine sur ses lèvres, elle ne doit pas s'inquiéter, il ne l'a pas pris mal, bien au contraire. Il trouve ça plutôt drôle qu'on lui fasse ce genre de remarque. Du coup, il s'empresse de la rassurer un minimum : Non, non, c'est bon, c'est pas grave. Je m'en fous un peu. Lui explique Ryan avec un sourire aux lèvres. Et puis, alors qu'il était embêté par les gosses, elle se permet une légère tentative et essaie de les écarter de lui. Apparemment, ça ne marche pas. Ryan se met à rire en la voyant galérer. Au départ, il ne comprenait pas vraiment ce qu'elle foutait mais à voir son succès raté, il comprend bien vite qu'elle a essayé d'écarter les enfants de lui. Elle ne dit rien, il a peur de l'avoir vexé mais il ne rajoute rien, il n'a pas envie de planter le couteau un peu plus.
Il termine enfin son boulot et revient vers elle pour lui demander si elle veut toujours sa boisson chaude. Avec le sourire, il l'accompagne vers la petite camionnette de boisson chaude. Il devait lui offrir une boisson, pour se faire pardonner. Elle se tourne vers lui pour lui demander ce qu'il veut. Il ne réfléchit pas en voyant son visage tout mignon devant lui, il ne pense à rien. Il répond comme ça : La même chose. Il ne sait même pas ce qu'elle a commandé ><. Bon, il essaie de se reprendre en cherchant dans ses poches, de l'argent. Et là.. Il ne trouve rien. Il toussote un peu avant de se tourner vers elle en grimaçant : Je pensais avoir de l'argent mais.. j'ai rien.. J'suis désolé. Comment enchaîner les gaffes unes à unes.. Demander à Ryan Perkins.. Posant ses yeux clairs sur elle, il espère sincèrement qu'elle ne va pas l'engueuler ou un truc du genre. C'était lui qui devait lui payer ce café pour se faire pardonner, pas l'inverse.. Un peu confus, il se gratte la nuque. Oui, il commence à être nerveux..
Et puis, elle finit par lui demander son prénom en continuant d'appuyer sur le fait que c'est un grincheux.. Il a l'habitude de ça, aussi.. (a). Ryan. Souffle simplement le réparateur, pensant qu'il n'a pas vraiment besoin de lui dire son nom de famille. Enfin, on s'en fout un peu non ? Et vous ? Demande Ryan, par simple politesse. Il n'a jamais été poli, mais là, il doit faire des efforts, il fait pas mal d'erreurs avec elle..
Visiblement, j'avais de la chance. Malgré ma boulette, il ne semblait pas m'en vouloir. Mais après tout, comment aurais-je pu savoir que je faisais une erreur. Nous ne nous connaissions absolument pas. Je ne me souvenais même pas de l'avoir déjà croisé à Shady Cove. Et pourtant, j'étais une ancienne ici. Mais ma mémoire était loin d'être infaillible. Je m'étais pressée vers le stand de boissons chaudes. Pressée de poser mes mains autour du gobelet. J'avais peur de finir par les perdre parce que gelés. Celui qui m'accompagnait commanda la même chose que moi. Après tout, nous avions peut-être au moins un goût en commun. Celui pour le café allongé. C'était un bon point. Par chance, je finis par trouver mon porte-monnaie. Et heureusement. Puisqu'il n'avait pas de quoi payer, malgré son invitation. Je ne m'en offusquais pas. Il m'arrivait tellement souvent de me rendre compte que je n'avais pas ce dont j'avais besoin. En particulier mon argent. Je changeais souvent de sac à main et oubliais parfois de transférer certaines affaires. Je lui adressai un grand sourire, tendant la monnaie au vendeur. « Vous avez de la chance ! Pour une fois je n'ai pas oublié mon argent... Vous aurez donc le droit de boire un café bien chaud ! » Je sentis sa gêne de m'imposer de payer. Au moins, nous étions deux à vivre dans la gêne, puisque je ne pouvais pas m'empêcher de le taquiner un peu. Je hochai la tête. C'était quand même plus sympa de connaître la personne avec qui on discutait. Le prénom me semblait être un minimum ! « Moi, c'est Peyton ! » Je haussai les épaules et me dirigeai vers un banc, tout juste libéré. Je posai mes sacs de matériel sur le sol, à mes pieds. Par bonheur, Ryan vint se joindre à moi. La conversation serait certainement plus intéressante que celle que j'aurai pu avoir avec moi-même, dans ma tête. Je bus une gorgée de chaleur, qui se propagea à tout mon corps. Mes épaules se décrispèrent un peu, le froid ayant moins de prise sur elles. je montai les pieds sur le banc, ramenant mes genoux vers mon corps, pour préserver ma chaleur. « Vous réparez quoi, à part les toboggans ?! » Ma question pouvait sembler totalement idiote. Mais je me demandais si il avait une spécialité ou si il était genre, un homme à tout faire.
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Ryan Perkins
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Description du personnage Âge : 33 ans Côté cœur : Aucune relation officielle Conjoint(e) : /
Ryan n'est pas du tout gêné du fait qu'elle lui fasse une petite blague sur la prison. Elle ne devait pas savoir et c'est, quelque part, bien rassurant. Mais du coup, il aurait pu très bien se taire et ne rien lui dire, c'est aussi très plaisant de rencontrer des personnes qui ne suivent pas les réputations, c'est plus simple. Il finit par l'inviter à venir prendre un café à un stand. Evidement, il cherche dans ses poches et ne trouve rien. Il soupire et se gratte la nuque. Il se tourne vers elle en grimaçant, il pensait vraiment qu'il avait de l'argent mais ce n'est clairement pas le cas.. Il grimace encore un peu quand elle lui annonce que elle, elle a bien de l'argent. Heureusement, il est sauvé, pour une fois. Il attrape son café avant de souffler : Merci, je vous rembourserai... Un jour. Reprend Ryan qui n'est pas du tout sûr de la revoir ici. Il faut dire qu'il lui a peut-être fait super peur. Enfin, elle reste avec lui, c'est déjà ça. Ryan se tourne vers elle quand elle lui demande son prénom. Sans hésiter, il lui répond et acquiesce quand il reçoit son prénom en échange. Peyton. Il risque de s'en souvenir pendant un long moment (a).
Il finit par la suivre pour se poser sur un banc. Il rabat encore une fois sa capuche pour se protéger du froid et pose ses coudes sur ses genoux, se mettant légèrement en avant. Il tourne la tête vers elle quand il la voit se recroqueviller. Ca va aller ? Lui demande gentiment Ryan qui ne voulait pas qu'elle attrape froid juste parce qu'elle restait avec lui. Il n'est pas vraiment frileux, il peut supporter la fraîcheur, mais là, c'est vrai, il fait vraiment froid. Si lui, il a froid, mais alors elle... Il sourit face à sa question, elle semblait vouloir faire la discutions. Ca le rassure beaucoup, lui qui pensait la faire fuir plutôt que de lancer une quelconque discutions avec lui.. Il regarde un moment les enfants jouer sur le toboggan avant de lui répondre : Je répare pleins de trucs. En général, on m'appelle pour réparer des tonnes de choses. Je fais un peu de tout quoi. Lui répond Ryan avant de regarder son sac qui contenait son appareil photo. Et vous ? Photographe ? Ou seulement pour le loisir ? Il n'avait jamais rencontré de photographe dans sa vie et autant dire que c'est une première pour lui. Il ne sait pas vraiment à quoi ça sert de prendre des photos, mais bon... C'est une passion comme une autre (a).
Il regarde un moment son café avant d'en boire une gorgée. Ca lui donnait des frissons mais autant dire que c'était franchement agréable. Quelle journée ! Il ne pensait pas qu'il allait discuter avec une femme qui l'avait failli agressé deux minutes plus tôt XD.
Je me fichais clairement de son remboursement. Je n'étais pas très riche mais je n'étais quand même pas à un café près. Ce n'était vraiment pas grand chose. Et puis, ça me convenait très bien de dépenser mon argent dans une boisson pour me réchauffer par un temps pareil. C'était exactement ce dont j'avais besoin à ce moment précis. Je hochai la tête, signifiant d'une part que j'avais entendu ses paroles et d'une autre qu'il m'était égal de lui avoir payé un café. Surtout maintenant que nous n'étions plus tout à fait des inconnus. Après tout, nous avions échangé nos prénoms. Nous savions au moins une chose l'un de l'autre. Bon, je savais aussi, à mes dépends, qu'il avait passé un séjour en prison. Mais je n'en savais pas plus. Et je n'avais pas essayé d'en savoir plus. Ca ne me regardait pas. Nous étions maintenant échoués sur un banc. Je tentais autant que possible de me protéger du froid mordant. Me recroqueviller m'avait semblé une bonne solution. Je souris. « Oui, tout à fait. C'est ma technique de chauffage ! » Un clin d’œil vint ponctuer ma phrase. La position foetus était une de mes favorites. Repliée sur moi-même, en sécurité. Et à l'abris du froid. Depuis ma tendre enfance, j'étais une vraie frileuse. Une de celles qui ont besoin de mettre le chauffage à fond dans la maison. Une de celles qui courent se coller à la cheminée à peine le seuil passé. « Hmmm... C'est bon à savoir !! Je saurai qui appeler si j'ai un soucis ! » & des soucis j'en avais régulièrement avec ma maladresse. En général, je faisais appel à ma sœur. Je l'obligeais à venir depuis Ashland pour m'aider avec mes réparations. Elle était la plus bricoleuse de nous deux, c'était un peu obligatoire pour être capable de travailler le bois avec autant d'adresse qu'elle le faisait. Je reportai mon attention sur Ryan. « Je suis photographe, en effet. La seule du coin ! » On passait souvent à côté de ma boutique sans la voir, coincée et minuscule entre les autres. La seule chose qui décriait, c'était les nombreuses photos qui tapissaient la vitrine. Des instants figés de nombreux événements qui avaient animé la ville. Des mariages, des fêtes... Sans aucun doute, j'adorais mon métier. Je bus une nouvelle gorgée de café avant de m'étirer un peu. « Je ne sais pas vous mais moi... Ca me fait un bien fou !! » Dans ma précipitation de me déplier, je lâchai mon gobelet. « Oh M*RDE ! » Mon adresse sans faille avait encore frappé. Quelques gouttes avaient évidemment trouvé leur chemin jusqu'à Ryan. Je grimaçai, mordillant mes lèvres. « Je suis vraiment désolée ... » Je secouai la tête, un peu dépitée. J'étais la reine des gaffes, incapable de m'arrêter quand je commençais.
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Ryan Perkins
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Ryan ne pensait pas qu'il allait rencontrer une jeune femme comme « ça ». Enfin, elle paraissait si naturelle... En plus, dans tout ça, il avait vraiment l'impression qu'elle ne connaissait rien sur les rumeurs et c'est bien mieux comme ça. Il déteste cette réputation qu'il se coltine, ça le freine beaucoup. Pourtant, c'est la pure vérité. Oui, c'est un ancien taulard, oui, il est parfois trop violent. Mais voilà, les gens ne voient que cet aspect de lui, à cause des rumeurs et lui, ça le fatigue beaucoup. Il ne veut plus se justifier, il ne veut plus avoir affaire à personne. Il a envie de vivre et surtout qu'on lui foute la paix, c'est tout ce qu'il souhaite. Ryan tourne la tête en s’apercevant qu'elle s'était recroquevillée sur elle-même. Il s'inquiète un peu, il ne voudrait pas qu'elle attrape froid alors oui, il a quand même envie de la réchauffer et de venir la prendre dans ses bras. Mais il ne fait rien, ils ne se connaissent pas, alors pourquoi faire ce genre de chose. Son esprit protecteur le rattrape toujours, c'est dingue.. Il se contente de regarder son café en zappant complètement ce qu'il vient d'avoir dans la tête.
Ryan commence peu à peu à se présenter. Il est un homme à tout faire et il aime toujours se faire un peu de pub, il ne peut le cacher.. Du coup, un sourire s'agrandit sur ses lèvres quand il entend la réflexion de la jeune femme. Il cherche dans ses poches et sort un crayon de son sac à outils avant de marquer son numéro sur le bout de papier qui venait de trouver dans ses poches. Désolé, j'ai pas de carte ou de truc du genre. Lui souffle Ryan avant de lui donner son numéro. C'est mon numéro, au cas où.. Lui explique brièvement Ryan avant de lui tendre son bout de papier chiffonné. Ryan finit par lui demander ce qu'elle fait elle. C'est vrai que c'est la première fois qu'il tilte qu'il y a bien un métier qui consiste à faire des photos. Ca le surprend un peu, parce qu'il ne sait pas à quoi ça sert XD. Et qu'est ce que tu.. fais avec tes photos ? Demande Ryan qui vient de passer du vouvoiement au tutoiement. C'est plus naturel pour lui, en fait. Il espère seulement que ça passe tranquille avec elle. Ryan se contente de sourire quand il la voit s'étirer. Il est content que ça lui fasse plaisir. Même s'il n'a rien payé à tout ça, en fait.. Mais bon, il oublie un peu ce détail, c'est lui qui a eu l'idée XD.
Et puis, il s'écarte légèrement en sentant des gouttes chaudes lui tomber dessus.. WTF XD. Ryan regarde l'étendu des dégâts mais il ne s'énerve pas, bien au contraire. OK.. C'est pas grave. Lui souffle Ryan avant de lui tendre son propre café. Tiens tu peux le finir. En la voyant secouer la tête et s'excuser, il commence à trouver ça adorable. C'est pas grave, c'est seulement du café. Il va s'en remettre.. En la voyant galérer un peu, il ne peut s'empêcher de lui dire : C'est pas grave, c'est seulement ton jour de gaffe aujourd’hui (a) Un grand sourire de con se dessine sur ses lèvres. Lui, ça l'amuse plus que ça pourrait l'énerver, en fait..
J'attrapai le morceau de papier que Ryan me tendit pour le fourrer dans ma poche. J'étais certaine qu'il pourrait me servir un jour. Je n'avais pas d'homme à la maison pour réparer mes bêtises. Ni pour régler mes éternels problèmes d'électricité. Encore fallait-il que je pense à le sortir de mon pantalon ce soir, avant de le mettre au linge sale. Et que je ne le perde pas ensuite. C'était un euphémisme de dire que j'étais tête en l'air. Mais peu m'importait. Je m'amusais de ce trait de caractère. Mieux valait ça qu'en pleurer. De toute manière, je n'étais pas prête de voir ça changer alors je m'en accommodais. « Vous devriez définitivement vous faire une carte ! Bon, parce qu'avec moi le bout de papier passe bien mais certains préfèrent que ça fasse plus professionnel ! » Je lui offris un clin d’œil. J'avais moi-même mes propres cartes, à la boutique. J'en avais rarement avec moi, sauf quand je travaillais sur un événement comme un mariage où j'avais la possibilité de les distribuer. Le reste du temps, elles étaient sur le comptoir du studio. Je laissais à mes clients le loisir de les prendre et éventuellement de les faire passer. Le bouche à oreille était définitivement la meilleure arme dans mon travail. Je fus surprise par le tutoiement soudain. Mais il ne me posait pas problème. Au contraire. Je préférais que ce soit les autres qui me tutoient en premier. J'avais toujours trop peur de commencer et que la personne en face ne l'apprécie pas. Un rire s'échappa de mes lèvres. Mon métier de photographe semblait le laisser un peu perplexe. « Ce que je fais... Et bien ça dépend des tirages ! En général, je travaille à la demande des clients... Comme sur des mariages par exemple ! Dans ce cas les photos sont destinées aux clients. Le reste du temps, je travaille pour mon plaisir. Je vends parfois quelques clichés pour des cartes postales ou pour une exposition. » Je n'avais malheureusement jamais encore obtenu MON exposition, rêve ultime de tout photographe. Je n'avais peut-être pas assez de talent. Les quelques tâches de café ne semblèrent pas émouvoir Ryan outre mesure. Ma réaction de consternation sur moi-même était peut-être finalement un peu exagérée. Je me mordis la lèvre en secouant la tête. « C'est tous les jours mon jour de gaffe je crois ... » Ce n'était pas peu dire. J'avais un don pour la gaffe. Incroyable. Je ne devais pas être loin du champion du Guinness des Records de la gaffe. Je secouai les mains alors qu'il me tendait son café. Mes gants étaient un peu trempés. Mais au moins je n'avais plus froid au main avec la chaleur du café. Je secouai la tête. « Oh non, non, finis le ! Je ne vais quand même pas te priver du plaisir d'un café que je t'ai offert !! » Je retirai mes gants. Ils iraient directement dans la machine en rentrant.
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Ryan Perkins
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Ryan ne pensait pas qu'il allait se retrouver à papoter avec cette jeune femme mais à croire qu'il s'est complètement planté. Il est bel et bien en train de lui parler, en train de lui faire la conversation. Ce n'est vraiment pas dans ses habitudes de faire ce genre de chose avec une personne qu'il ne connaît pas mais voilà, là, il voulait surtout s'excuser de son attitude qu'il avait eu en lui attrapant son appareil photos. Il faut dire qu'il n'avait pas vraiment réfléchit, comme toujours, après tout. Il était impulsif et ne se contrôlait pas toujours. C'était son plus gros défaut. Peut-être que la prison a continué à forger ce foutu caractère qu'il a toujours eu. Bref, ce n'est pas le problème du jour puisqu'il essaie d'être avec elle, d'être poli, et de rester agréable. D'ailleurs, elle lui fait comprendre qu'elle aura peut-être bien besoin de lui pour une future réparation. Ryan n'hésite pas bien longtemps et lui tend un papier avec des numéros écris au crayon de bois. Au moins, elle peut toujours l'appeler si jamais elle a un problème. La réflexion de la jeune femme lui arrache un léger sourire. C'est vrai qu'il pourrait faire comme les professionnels mais il n'a pas envie de les ressembler, il veut rester tel qu'il est. Il ne veut pas n'être qu'une pauvre carte. Et puis, ça énerverait sûrement les professionnels. Il ne veut pas s'attirer d'ennuis là-dessus, il a bien trop besoin de ce boulot. Ryan tourne la tête vers elle et finit par lui répondre : Ouais, je sais bien. Mais j'ai pas envie de ressembler à un professionnel. Si les gens me contactent, c'est par le bouche à oreille. Lui explique Ryan qui n'aime pas vraiment les cartes. Mais bon, peut-être qu'un jour, il va se faire à l'idée que ça serait bien de s'améliorer un peu..
Bref quoi qu'il en soit, ils en viennent à évoquer le métier de la jeune femme. C'est vrai qu'il ne pensait pas que ça pouvait être un métier. Mais soit. Il la regarde lui expliquer tout ça. Lui, il n'aimerait vraiment pas ce genre de métier, tout simplement parce qu'il n'en a rien à foutre des autres. Prendre des photos de mariage pourrait le faire vomir, ou même des cartes postales, elles ne révèlent jamais la réalité. Elles ne sont que propagandes et des souvenirs du passé. Bref, Ryan ne comprend pas le plaisir qu'elle peut prendre avec des photos. Mais chacun ses goûts... Tu les exposes où tes photos ? Demande Ryan, curieux de savoir ce qu'elle peut bien en faire après les avoir prise et surtout, dans quel lieu.. Il n'avait jamais vu sa boutique dans la petite ville. Il ne sait pas du tout où elle pourrait bien se trouver.
Cependant, elle finit par renverser son café, laissant quelques gouttes sur lui. Ryan n'est pas énervé bien au contraire, il trouve ça drôle et lui fait savoir que c'est, décidément, son jour de gaffe. Il ne pensait pas qu'on pouvait autant faire de gaffes en l'espace d'une seule et unique journée. (a). Ryan lui tend son café pour le lui proposer. Mais elle refuse avec un sourire. Ryan secoue la tête en voyant ses mains qui venaient de quitter les gants. Tu devrais vraiment le prendre, au moins, pour réchauffer tes mains. Lui fait savoir Ryan, toujours aussi prévenant. Il ne pensait pas qu'il pouvait faire autant attention à elle mais un sentiment étrange le transporte, il meurt d'envie de prendre soin d'elle, d'être son protecteur. C'est bizarre mais autant dire qu'il oublie bien vite ses questions. Il s'en moque, il aime être protecteur, prévenant et il agit naturellement, c'est tout à fait normal.
Nous fonctionnions visiblement de la même manière pour le travail. Le bouche à oreille était aussi ma meilleure arme. Celle qui me permettait de me faire connaître un peu, dans le coin. Qui me donnait un peu de travail. Ce n'était pas toujours facile de trouver des choses à faire, parfois, l'argent venait à manquer. Mais je m'en sortais. Et je n'en demandais pas plus. Je ne pouvais pas me plaindre alors que je vivais de ma passion. Que j'organisais mes propres horaires de travail. Que j'étais mon propre patron. Je n'avais aucune obligation, sinon celles que je m'imposais. Je lui souris. « Je comprends ! Avec moi ça aura été du bouche à oreille direct, de professionnel à potentielle cliente. » A l'instant, je comptais bien lui faire appel pour chacun de mes petits problèmes. Mais je n'étais pas encore sûre de ne pas perdre le morceau de papier sur lequel était écrit son numéro. Je tentais d'enregistrer dans ma tête qu'il fallait que je pense à le mettre de côté dès mon retour à la maison. Je me le répétais plusieurs fois, histoire d'avoir une chance de ne pas oublier. Mon métier semblait vraiment inconnu pour lui. Il est vrai qu'on ne rencontrait pas beaucoup de photographe dans le coin... Mis à part moi. Ce n'était pas une main d'oeuvre courante. Mais tout de même, je n'avais jamais soulevé de questionnement si important. « J'ai une boutique, dans le centre. Enfin un studio... Minuscule certes, mais il existe quand même ! » Je haussai les épaules. « Il est pris au piège entre deux grands bâtiments alors beaucoup de gens passent à côté. » Je n'avais pas trouvé le moyen de le rendre plus voyant. Pourtant, ma vitrine était colorée car pleine de photos. Et mon enseigne rouge ressortait un peu. Mais les gens ne faisaient pas attention quand il passait devant. L'esprit sans doute trop occupé parce qu'ils avaient à faire. Tout le monde n'avait pas ma curiosité, ni mon sens de l'observation. Presque aucun détail ne m'échappait. C'était certainement une déformation professionnelle. Mes mains, sorties de mes gants, n'appréciaient pas le froid. Je finis donc par accepter de prendre le gobelet de café. Juste pour mon confort. « Ok, mais promets moi de boire ce fabuleux cadeau que je t'ai fait !! » Il m'arrivait en vérité assez rarement de payer un café à quelqu'un. Pas parce que j'étais radine, loin de là. C'était plutôt parce que, en général, je n'avais pas d'argent sur moi. J'avais la fâcheuse habitude de l'oublier dans un sac ou dans un autre. Il me fallait parfois du temps pour remettre la main dessus.
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Ryan Perkins
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C'est vrai que Ryan ne supportait pas vraiment de ressembler à tous ces professionnels. Il préfère se faire tout seul avec le bouche à oreille. D'ailleurs, pour une fois, il trouve que ce mode de pub est le seul point positif de cette petite ville. Les habitants sont tellement forts pour parler sur les autres. Les commérages, il commence à être souvent dedans en ce moment. Il faudrait qu'il soit beaucoup plus discret, c'est sûr. Enfin bref, quoi qu'il en soit, ce n'est pas du tout le sujet puisqu'ils sont en train d'évoquer leur vie professionnelle. Et c'est vrai qu'il utilise les commérages pour faire parler de lui au niveau de son boulot. Il sourit face à la sa réflexion. C'est vrai, c'est tellement plus simple, plus facile et puis, au moins si le bouche à oreille se fait c'est surtout des bonnes pubs. On ne propose pas les services du réparateur parce qu'il fait de la merde. Justement, si on le propose, c'est parce qu'il peut réparer beaucoup de choses pour un prix bien plus bas que les professionnels. Il ne répond rien et continue de l'écouter lui parler de son petit atelier dans la ville. Il n'avait pas fait attention, bien au contraire. De toute façon, Ryan ne remarque pas grand chose. Il ne marche pas beaucoup dans cette ville. Il déteste se promener, il déteste flâner dans les rues, alors, il lui était impossible d'avoir vu son atelier, donc.
J'aimerais y aller dans ton atelier. Lui fait savoir Ryan quand elle lui avoue que son atelier est coincé dans une rue. Il aimerait y jeter un coup d’œil. En fait, il est vachement curieux de savoir et de voir pourquoi les gens ne voient pas son enseigne. Il a envie d'y aller. Peut-être tout de suite, non ? Demande Ryan qui commençait à avoir froid. En fait, il commençait à sentir le froid lui foutre pleins de frissons dans le dos. C'est pour ça qu'il tire un peu sur sa capuche pour se réchauffer la tête. Les coudes sur ses genoux, il essaie de se réchauffer un peu. Ryan n'a jamais été bien frileux mais là, ils ne bougent plus, alors il commence vraiment à avoir froid. Mais son attention se porte ailleurs, il ne veut pas qu'elle attrape froid, elle. Alors, il lui tend son café pour qu'elle se réchauffe les mains. Il sourit face à sa réflexion avant de lui faire remarquer : A la base, c'était moi qui devais t'offrir un café. Pas l'inverse. Ryan sourit, un grand sourire amusé avant de ramener ses mains ensemble pour souffler dessus et leur donner un peu d'air chaud. Il essayait de se réchauffer comme il le pouvait, mais ce n'est franchement pas facile.
Du coup, il se tourne vers elle et lui annonce : Je pense qu'il faut qu'on bouge avant qu'on devienne des glaçons sur le banc. Ryan lui avait proposé de bouger vers son atelier, peut-être qu'ils seront bien plus au chaud. Il ne pensait pas avoir aussi froid mais Shady Cove semble offrir un hiver bien glacé..
Je fus surprise par Ryan, encore une fois. Je ne m'attendais pas à ce qu'il souhaite visiter mon studio. Il n'y avait pas grand chose à y voir, en vérité. Des photos, pour l'essentiel. Si on était un peu connaisseur, on pouvait bien s'intéresser un peu aux différents appareils dont je disposais. Mais à part ça. Enfin, un tour à la boutique me permettrait de vérifier que je n'y avais pas de courrier : factures, commandes... Je pourrai en profiter pour déposer tout le matériel que je me trimballais, ce n'était peut-être pas une mauvaise idée après tout. Un sourire illumina mon visage. J'adorais partager ma passion. Montrer mon travail. Mon studio était autant ma grotte que mon île. Je m'y réfugiais quand mon moral était au plus bas. « Pourquoi pas ! Mais je te préviens... A part des photos, il n'y a pas grand chose à voir ! » J'évitais tout geste accompagnant mes paroles. Je ne voulais pas renverser un deuxième café. C'était difficile, pour moi qui avait l'habitude de parler avec les mains. Je me réchauffais un instant avec le gobelet. Puis le lui rendit, en hochant la tête. « Peut-être oui mais c'est moi qui l'ai payé finalement ! Donc c'est toi qui le bois ! » Je me levai du banc doucement, mes articulations étant un peu congelées. Quitter le froid pour se réfugier dans ma boutique me semblait effectivement être une bonne idée. Il y faisait bien meilleur. J'attrapais tout mon bazar, posant mes deux sacs de matériel sur mon épaule et gardant mon sac à main en main. Je me tournais en direction de l'une des sorties du parc. « C'est par là ! » Je marchais à vitesse réduite. J'avais un peu de mal avec mon chargement, malgré l'habitude. Mon petit paradis n'était pas très loin à pieds. Bon, le centre ville n'était pas immense en même temps. C'était l'un des avantages de Shady Cove, on pouvait tout y faire en marchant. Pas besoin de sortir la voiture. Il suffit de quelques minutes pour arriver devant le studio. Je déposai délicatement mes affaires à mes pieds, prenant garde de ne rien casser. Je fouillai dans mon sac à main. Mes clés y étaient toujours. Mais jamais rangé. Un vrai sac de fille, en somme. J'ouvrais la porte et m'écartais pour laisser passer Ryan. « Je t'en prie ! »
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Ryan Perkins
• Homme à tout faire •
Messages : 738 Date d'inscription : 10/05/2013
Description du personnage Âge : 33 ans Côté cœur : Aucune relation officielle Conjoint(e) : /
Ryan se demandait bien pour quoi elle faisait ce travail. Pour lui, il n'y avait aucun intérêt à photographier la vie des gens, tout simplement parce qu'il n'en avait rien à foutre. Un mariage, une fête.. Il s'en fout tellement.. Mais, néanmoins, il est quand même super curieux de connaître cet univers. Pour une fois, son 'je-m’en-foutisme' légendaire avait disparu pour laisser place à la curiosité. C'est bien la première fois que ça lui arrive. Je m'en doute bien. Lui répond Ryan avant de se lever pour la suivre. Il ne pensait pas qu'il allait la suivre jusqu'à son atelier, tout ça, parce qu'il est super curieux. La prochaine fois, ça serait bien de réfléchir un peu mais il fait peut-être un peu trop froid pour penser, pour réfléchir. Non, il décide de la suivre. Ca se trouve, ça ne va pas du tout lui plaire, il va trouver ça horrible ou peut-être pas. Bref, il verra bien. En attendant, elle lui évoque son café. Café qu'il était censé payer, à la base, mais il n'avait pas d'argent. Heureusement, il n'est pas passé pour un con, elle a accepté de lui en payer un autre. A son explication, il ne peut s'empêcher de trouver ça super compliqué. C'est peut-être le froid qui bloque complètement son cerveau. (a). Quoi qu'il soit, je te dois un café. Répond enfin Ryan qui trouve que c'est la meilleure solution pour la rembourser. Encore faudrait-il qu'il ait de l'argent...
En voyant tout son bazar, Ryan n'hésite pas à lui demander : Besoin d'aide ? Elle avait un tel bordel qu'il se demandait si elle arrivait à tout porter pour le coup. Lui, il ne porte pas grand chose, à part ses outils, donc il peut très bien l'aider. Contrairement à elle, Ryan marchait plutôt rapidement. Mais il l'attendait quand même un peu. Il ne savait pas du tout où se trouvait son atelier. Enfin, ils arrivent devant le studio. Ryan regarde l'enseigne. Effectivement, ça ne brillait pas tellement. Pas assez, en tout cas, pour qu'on puisse la remarquer. Du coup, avec son doigt, il montre le panneau rouge : Tu veux que je te trouve un truc qui brille un peu plus ? Histoire qu'on puisse voir ton atelier ? Lui demande Ryan qui pense déjà à voler des pièces ailleurs XD. Une bonne action est égale à une mauvaise action. Alors.. XD
Ryan finit par entrer dans le studio en regardant un peu partout. Il est assez perdu pour tout dire. Il ne connaît vraiment pas ce genre d'endroit avec pleins de photos. Il découvre un nouveau monde, un monde assez bizarre. Mais il ouvre les yeux, prêt à connaître toutes ces nouvelles choses. Il s'égare un peu et regarde des photos de mariage. Tout ce bonheur qui se lit facilement sur le visage des gens.. Pour lui, c'est irréel, c'est pour ça qu'il se tourne vers elle pour lui demander : Tu les retouches les photos ? Demande t-il naïvement, ne connaissant rien au monde de la photographie.
Mes explications étaient un peu alambiquées. Mais c'était toujours le cas avec moi. Je ne savais pas être claire. J'avais même parfois du mal à me suivre moi-même. Etrange sensation. Comme si mon cerveau fonctionnait en automatique, sans intervention de ma conscience. L'essentiel était finalement que je sois arrivée à mes fins, Ryan buvait le café que je lui avais offert. Je hochai la tête en avançant. Un café n'était pas ma ruine. Impossible de dire en plus si nous aurions l'occasion d'en prendre à nouveau ensemble. J'étais chargée comme un mulet. J'emmenais toujours dix fois trop de matériel, prévoyante. Je préférais avoir l'assurance que j'avais de quoi changer si il y avait un problème. C'était devenu une habitude. J'en faisait presque toujours dix fois trop pour tout. Porter cette charge ne me faisait pas peur. Je n'avais pas encore besoin d'un assistant pour. Et heureusement. Je n'aurais pas eu de quoi le payer. Je secouai la tête. « Non non, merci, ça me fait les muscles !! » Et j'en avais bien besoin, de muscles. J'étais ridiculement mince. De la peau et des os. Devant le studio, il me fallut un petit moment pour trouver mes clés. Je jetai un regard perplexe à Ryan. « Je ne pense pas avoir assez d'argent pour ce genre de truc ! » Je grimaçai. Evidemment, j'avais pensé à une autre enseigne. Quelque chose qui attire le regard. Mais les sous ne rentraient pas assez dans ma caisse pour que je puisse me le permettre. Et puis je n'étais pas vraiment sûre. Ce n'était pas mon genre, de briller et d'attirer l'attention. J'avais plutôt tendance à vouloir rester discrète. C'était en partie ce qui m'avait attirer dans la photographie. Un travail artistique qui permet de rester dans l'ombre. Je laissais mon invité faire un tour dans la boutique, prenant le temps de ranger tout mon matériel à sa place. Je faillis presque lâcher mon appareil à la question de Ryan. J'étais choquée. Je retournai vers lui, vissant mon doigt sur le côté de ma tête. « Des retouches ??? Ca ne va pas non ?! Si je voulais retoucher des photos je n'aurai pas choisi ce métier. Je serais allée m'enfermer dans le bureau d'une grande boîte pour jouer avec photoshop toute la journée !!! » J'étais absolument contre l'idée de retoucher mes photos. Je considérais que l'esthétique pouvait être atteint au naturel. Il suffisait d'apprendre à jouer avec la lumière.