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Since forever For years on end Newbies From time to time

Aria est née le 28 décembre 1987 à Shady Cove. Elle est l’aînée de la famille. Quatre ans après elle viendra Spencer, sa petite sœur. Charmante. Différente en certains points mais tout à fait charmante quand elle le veut !

La vie n’est pas compliquée pour la petite Aria et sa famille. Ils ont les moyens de vivre convenablement et elle ne manque de rien. Jouets, peluches, chaîne Hi-Fi, ordinateur, consoles… Bref, elle a ce qu’elle veut quand ses parents estiment qu’elle le mérite et il faut bien dire qu’elle mérite souvent les récompenses. Oui, car Aria est le genre « Nerd ». Travailler, travailler, travailler ! Voilà ce qui la fait avancer dans la vie et elle n’est plutôt pas mauvaise.
Petite, elle apprend très vite à lire et à écrire, elle compte tout et n’importe quoi sans se tromper et additionne rapidement, se révèle par conséquent bonne en mathématiques, puis plus tard en physique-chimie, heureusement pour elle.

Le seul réel petit plaisir coupable qu’elle s’autorise est de s’installer tous les dimanches soir avec sa mère devant la télé et de regarder Urgences ! Folle amoureuse du Dr Carter, elle s’imagine vivre avec lui et discuter durant des nuits entières de cas clinique. Quand Carter est plus ou moins remplacé par Kovac, elle n’abandonne pas et continue à regarder avec la même assiduité. Cette série est sa préféré et elle n’abandonnera pas son visionnage !
En quoi cela est-il important me demanderez-vous ? Tout simplement parce que c’est en regardant ce show qu’Aria s’est rendue compte qu’elle voulait devenir médecin ! C’est tout simple. Elle n’a pas eu besoin de chercher durant des années pour savoir ce qu’elle voulait faire plus tard. A neuf ans elle savait, elle serait médecin ! Elle n’avait pas encore bien pris en compte tout ce que cela impliquerait mais peu lui importait, c’était décidé !

Elle grandit donc dans l’idée qu’elle doit être la meilleure et qu’elle ne doit surtout pas avoir une moyenne inférieure à 16 (et elle ne se trouvait pas exigeante…). Certaines matières lui font baisser cette moyenne « de base » comme le sport et la musique. Elle ne comprend d’ailleurs pas comment sa sœur Spencer peut-être si douée et elle si mauvaise ! C’est insensé ! Heureusement, elle excelle autre part.
Toute sa scolarité et même ensuite ses études secondaires, se passent sans accro. Elle travaille dur et cela l’empêche de se faire beaucoup d’amis. De temps à autres, quand la période du mois est propice à la déprime, elle se dit qu’elle a raté quelque chose. Qu’il lui faudrait savoir se nouer mais… C’est surement un truc de famille puisque Spencer, pourtant sociable, n’est pas vraiment meilleure qu’elle dans ce domaine. Bien trop dans leur monde, les filles Jenkins ne voient pas grand-chose si cela ne se trouve pas au bout de leur nez !
De toute façon, Aria aime être seule et ne compter que sur elle-même. Elle a des amies, certes, mais peu. Elle estime qu’il est tout à fait inutile de s’encombrer de boulets. Ils vous entraînent vers le fond et ce sans que vous vous en rendiez vraiment compte ! Elle les voit bien tous ces fêtards à la fac de médecine mais ils ont des notes bien inférieures aux siennes, raison de plus pour elle, donc, de ne pas trop se mêler à la populace.

Enfance calme. Adolescence calme. Aria n’a pas une vie bien folle. Oh, elle va à des boom et boit même avant sa majorité un peu d’alcool mais jamais au point d’être saoule. Elle fume un soir un joint et passe sa nuit à rigoler comme une idiote alors qu’elle avait le lendemain un test de biologie. Elle s’en sort avec une ridicule note inférieure à dix-sept (n’ayant pas dormi de la nuit) et décide que plus jamais on ne l’y prendra ! Bref, tout va plutôt bien dans le meilleur des mondes.
Cependant, quand elle atteint l’âge de vingt-cinq ans elle apprend que sa mère a eu une aventure avec un autre homme peu de temps avant sa naissance. Elle l’apprend bêtement en lisant de vieilles lettres trouvées dans une boîte que sa mère lui avant donné pensant qu’elle lui appartenait. Là, c’est le choc.
Au départ elle ne lui en parle pas et voyant que cela l’affecte au point qu’elle n’arrive plus à étudier, elle lui demande des explications. – « C’était une erreur de jeunesse chérie. Je n’avais jamais connu d’autre homme et … La curiosité m’a poussée à faire quelque chose de mal, je le sais, mais tout cela est terminé maintenant. Ça n’a même jamais réellement compté. N’y pense plus. »
Et pourtant, dans sa lettre sa soit disant aventure sans lendemain lui dit bien qu’il est fou d’elle et qu’elle doit quitter son mari…
A partir de là et contre les conseils de sa mère, Aria ne cesse d’y penser. Et si… Et si son père n’était pas son père ? Et si elle était la fille de ce type dont elle ne sait absolument rien ? Spencer ne serait pas sa vraie sœur ce qui expliquerait leurs différences et pourtant… Pourtant elles ont tant en commun. Il en va de même avec son père. Son nez, c’est bien de lui qu’elle le tient non ? Souvent elle le dévisage et il finit par ne plus savoir ou se mettre ou même à lui dire que si elle n’arrête pas il ne la laissera plus venir le voir…
La (plus très ) jeune étudiante en médecine est réellement perturbée par cette découverte et contrairement au moment où elle l’a découvert, elle a décidé que travailler lui permettrait d’oublier. Mauvaise pioche, ce n’est pas cela qui la fait penser à autre chose, non, c’est Peter. Peter Glasgow, nouveau en ville. Un écossais… Vous savez ce genre de type avec cet accent si parfait qu’il vous fait tomber dans les pommes ? C’est Peter ! Du moins, c’est ainsi qu’elle le voit, qu’elle le ressent, qu’elle le vit…
Avant lui, elle n’avait jamais eu de réelle relation. Quelques amourettes mais rien de remarquable. Elle n’était pas vierge non plus mais voilà, elle n’était jamais vraiment tombée amoureuse et quand elle pesait l’être, elle n’avait jamais l’occasion de goûter à tout cela car l’objet du désir lui préférait toujours une blonde aux gros seins. Là… C’est différent. Elle est totalement sous son emprise et pourtant elle le sait : Il ne veut rien officialiser voire, il ne veut même pas aller plus loin. C’est ainsi qu’elle courre à sa perte.
Peter lui a permis de penser à autre chose, d’oublier qu’elle n’est peut-être pas une Jenkins finalement mais d’un autre côté il la rend faible. Tellement faible que ses notes s’en font ressentir et cela n’est pas acceptable ! Pourtant et, malheureusement, elle ne peut mettre fin à ce qu’elle considère comme sa plus belle idylle.
Elle qui pensait que les angoisses allaient la quitter se rend compte qu’elle est bien plus stressée qu’avant. Ce n’est cependant pas le moment. Ses études touchent plus ou moins à leurs fins et ce n’est pas le moment de baisser les bras. Elle avait tout obtenu haut la main mais si elle ne fait pas plus attention alors elle ne pourra jamais devenir médecin. Pardon : Chirurgien ! Oui, car cela, elle ne pouvait le savoir à neuf ans avant mais une fois les stages faits et les services « visités » elle s’est rendue compte qu’elle aspirait à plus et la chirurgie était le but ultime ! Neurochirurgien. Pas n’importe quoi donc.

Pour le moment Aria ne sait nullement comment elle va s’en sortir et l’appui de sa meilleure amie lui est particulièrement utile. Elle va devoir apprendre à « faire avec » mais « faire avec » c’est accepter et Aria Jenkins n’accepte pas si facilement la fatalité ! Qu’on se le dise, elle obtiendra ce qu’elle désire ! Une preuve de son appartenance au clan Jenkins. Son diplôme en neurochirurgie et … Et peut-être même Peter !
Que l’aventure commence !